Horony Ákos - Orosz Örs - Szalay Zoltán: A hely nevei, a nyelv helyei. A kisebbségi nyelvi jogok története Szlovákiában 1918-2012 - Jelek a térben 4. (Somorja, 2012)

Vizuális kétnyelvűség napjaink Szlovákiájában

Vizuális kétnyelvűség napjaink Szlovákiájában 151 March parliamentary elections in 2012 - according to the amended legislation, information about the time and place of the elections also had to be delivered in minority languages in minority-populated settlements. The opera­tion was not entirely successful - several affected villages encountered technical obstacles in the course of filling out and printing bilingual documents, so they continued with the monolingual, Slovak versions. However, some authorities, took the obstacles successfully. Another important change introduced by the amended Minority Language Act is that the affected state and local government agencies are required to provide bilingual forms for citizens. The law specified a one-year grace period, in which institutions had to prepare for the large­­scale process for achieving bilingualism. The transition period ended on July 1, 2012, but the preparation brought ambiguous results. Although early parliamentary elections in March 2012 contributed as well, no doubt the authorities were not prepared to fully meet their obliga­tion. According to the survey conducted by the Go­vernment Office of the Slovak Republic in November Pozsony/Bratislava, 2011 A mobilszolgáltatók közül elsőként az 02 adta közre kétnyelvű katalógusát 02 bol prvý mobilný operátor, ktorý vydal dvojjazyčný katalóg The first mobile operator that published a bilingual catalog was 02 Parmi les opérateurs de réseau mobile, le 02 était le premier à publier sa brochure bilingue ment indifférentes envers ce sujet ont commencé à uti­liser la langue hongroise dans leurs centres commer­ciaux. Mais il en reste encore un long chemin à suivre pour surmonter les obstacles. Barrer les mentions inutiles — bilinguis­me dans l’administration Malgré toutes ses imperfections, la loi sur l’utilisation des langues minoritaires modifiée en 2011 a mis en applica­tion quelques règles clés. Par exemple les autorités publiques sont obligées d’informer dans des documents officiels les citoyens sur les conditions de l’utilisation des langues minoritaires dans les bureaux officiels concernés - dans les municipalités habitées par des minorités, fixées par décret. Ces documents informatifs doivent être affichés à un endroit visible dans tous les établissements publics concernés. L’exemplaire de ce document est défi­ni par un décret gouvernemental et il doit même conte­nir des informations concernant les moyens dont les autorités se servent pour assurer l’utilisation des langues minoritaires. Si cela est géré par des employés, il faut préciser leurs noms dans le document. Le premier cas où un document officiel devait être auto­matiquement envoyé aux citoyens en version bilingue était au temps des élections parlementaires en mars 2012 - selon les règlements modifiés il était obligatoire de distribuer également dans les langues minoritaires les informations concernant le temps et le lieu des élec­tions dans les municipalités minoritaires. Cette ■< opéra­tion » n’était pas une réussite totale — nombreuses muni­cipalités concernées avaient des difficultés techniques en remplissant et en imprimant les documents bilingues, donc ils ont finalement utilisé la version slo­vaque. Certaines municipalités ont par contre surmonté les obstacles avec succès. L’autre changement introduit par la loi mondifiée sur l’utilisation des langues minoritaires est le fait que les autorités publiques sont obligées d’assurer des formu­laires bilingues aux citoyens. La loi prévoit une pério­de de grâce d’une année pendant laquelle les établis­sements doivent être prêts à la bilinguisation. La pério­de de transition s’est terminée le 1er juillet 2012 avec des résultats ambigus. C’était probablement due aux élections parlementaires anticipées en mars 2012, mais les autorités n’étaient sans doute pas prêtes pour exé­cuter cette obligation. Selon l’enquête réalisée par l’Agence gouvernementale de la République Slovaque en novembre 2012, à peine plus que sept ( !) pourcent des autorités publiques concernées possédait des documents bilingues. La pratique contraire des années précédentes et les insuffisances au niveau de la terminologie spécifique dans les langues minoritaires ont contribué à cette situa­tion. On a essayé d’améliorer la situation de manières différentes. L’Agence gouvernementale de la Républi­que Slovaque a publié en juin 2012 ses dictionnaires

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