Horony Ákos - Orosz Örs - Szalay Zoltán: A hely nevei, a nyelv helyei. A kisebbségi nyelvi jogok története Szlovákiában 1918-2012 - Jelek a térben 4. (Somorja, 2012)

Vizuális kétnyelvűség napjaink Szlovákiájában

Vizuális kétnyelvűség napjaink Szlovákiájában 131 TU STÁLA PRVÁ DVOJJAZYČNÁ DOPRAVNÁ ZNAČKA SLOVENSKA POSTAVILI JU OBČANIA ODSTRÁNIL JU ŠTÁT STÁLA 3 DNI ITT ÁLLT SZLOVÁKIA ELSŐ KÉTNYELVŰ ÚTJELZŐTÁBLÁJA ÁLLÍTOTTÁK CIVILEK ELTÁVOLÍTOTTA az állam ÁLLT 3 NAPOT HERE STOOD FOR THREE DAYS THE FIRST BILINGUAL ROAD SIGN OF SLOVAKIA ERECTED BY CIVIL ACTIVISTS REMOVED BY THE STATE R.I.P. Dunaszerdahely/Dunajská Streda, 2011 A dunaszerdahelyi kétnyelTM útjelzőtábla helyén felállított kereszt háromnyelvű felirata Trojjazyčný nápis na kríži, ktorý bol postavený na mieste dunajskostredskej dvojjazyčnej smerovej tabule Trilingual inscription on the cross set up at the site of a bilingual road sign in Dunajská Streda (Dunaszerdahely) L'inscription trilingue de la croix installée à la place du panneau d’indication bilingue à Dunajská Streda (Dunaszerdahely) signs, and the courtesy of the civil initiative Egy Jobb Komáromért (For a Better Komárom), leading to the re­turn of the Hungarian name to the hospital in Komárno (Komárom) (2011). In 2012, with the intercession of the Fontos vagy! (You Are Important!) Movement - also Komárno (Komárom) - the Tesco hypermarket dis­played bilingual indoor labels. In Rimavská Sobota (Ri­maszombat) and in the surrounding area the movement Kétnyelvű Gömörért és Nógrádért (for Bilingual Gemer and Novohrad) called on enterpreneurs to use bilinguals signs were placed in Tornala (Tornaija). The Forum Minority Research Institute with the completion of documentation contributed to a more thorough aware­ness of problems, and the legal assistance service of the Roundtable of Hungarians in Slovakia helped in a wide range of enforcement of the Hungarian language in daily practice. notification dans la langue minoritaire peut même figu­rer au premier rang. Par contre, il doit veiller à ce que les caractères du texte slovaque ne soient pas de taille inférieure à celui dans la langue minoritaire. Est-il donc étonnant que beaucoup choisissent le chemin plus faci­le et plus sûr : celle de la communication exclusive dans la langue officielle ? Choisissent-ils volontairement ce chemin qui conduit à reléguer leur propre identité au second plan ? Ou cette décision est-elle influencée par la menace des sanctions, la pression pour répondre aux exigences ou le fait que le règlement juridique n’est pas transparent ? La Convention-cadre de la protection des minorités eth­niques du Conseil de l’Europe est en vigueur sur le ter­ritoire de la République Slovaque depuis 1998. L’article 10 de la convention déclare que les parties s’engagent à reconnaître à toute personne appartenant à une mino­rité nationale le droit d’utiliser librement et sans entra­ve sa langue minoritaire en privé comme en public, oralement et par écrit, sans l’intervention de l’État. Par conséquent, il était possible de rédiger les différentes notifications publiques dans une langue minoritaire déjà avant la modification de la loi sur l’usage des langues minoritaires en 2011. La modification de loi a pourtant initié plusieurs mouvements - des efforts liés aux citoyens et partis, aux individuels et groupes d’ac­tivistes anonymes, dont l’objectif était le bilinguisation des territoires habités par des minorités (c’est-à-dire les territoires du Sud de la Slovaquie habités par des Hongrois). Le groupe nommé Sud de la Slovaquie Bilingue ayant des milliers de gens qui le soutiennent sur Facebook (plus que 7500 personnes au temps de la naissance de ce recueil) a attiré l’attention sur les domaines négligés de l’usage de langue - avant tout l’usage de langue ferroviaire et routière — en diffusant des vidéos courts-métrages. On était témoin de plu­sieurs campagnes d’autocollants réclamant les notifica­tions hongroises, et grâce à l’initiative civile Pour un Meilleur Komárom les hôpitaux de Komárno (Komá-Complications regarding place names As in other countries inhabited by minorities, the ques­tion of name plates of bilingual settlements in Slovakia Többnyelvűséget követelő matrica Dél-Tirolban Nálepka žiadajúca viacjazyčnosť v Južnom Tirolskú Sticker demanding multilingualism in South Tyrol Autocollant réclamant le multilinguisme au Tyrol du Sud 2010

Next

/
Thumbnails
Contents