Horony Ákos - Orosz Örs - Szalay Zoltán: A hely nevei, a nyelv helyei. A kisebbségi nyelvi jogok története Szlovákiában 1918-2012 - Jelek a térben 4. (Somorja, 2012)

1989 után

1989 után 115 In 2001, Slovakia ratified the Council of Europe docu­ment, the European Charter for Regional or Minority Languages, which the Slovak legal order entered into force in 2002. The Charter is primarily cul­tural, and it does not directly guarantee rights of citizens in Slovakia. However, it accurately and comprehensive­ly treats the issue of minority language use, and impos­es serious obligations on the Slovak state. Minorities, especially the situation of Hungarians was very negatively affected by the 2001 administrative reform, which created county governments. During the designa­tion of county borders, minority proportions were not taken into account and the possibility of establishment of a Komárno (Komárom) based county was rejected. The issue of language legislation was once again in the centre of attention in Slovakia in 2009- The Fico gov­ernment, reigning from 2006, adopted a major amendment to the State Language Law. The strin­gent Language Law, entering into force on 1 September 2009, once again threatened with penalties for perpetra­tors of language crimes, and in many cases interfered in the minority language legislation. The adoption of the law provoked sharp reactions at home and abroad: on 1 September, in the football stadium in Dunajská Streda (Dunaszerdahely) thousands protested against it, and the Slovak-Hungarian diplomatic relations fell to a low point of many years. The OSCE High Commissioner on National Minorities, Knut Vollebaek, warned about the contradictory char­acter of the law, and the Council of Europe expert body, the Venice Commission considered certain provisions of Komárom/Komárno, 2012 A komáromi városi rendőrség neve kétnyelvű, a város neve azon­ban csak szlovákul szerepel Názov Mestskej polície v Komárne je dvojjazyčný, no názov mesta je uvedený len v slovenčine The name of the city police in Komárno (Komárom) is bilingual, the city name is only indicated in Slovak Le nom de la police municipale de Komárno (Komárom) est bilingue, mais le nom de la ville n’est indiqué qu’en slovaque ft/l(DľECK‘Y(ÍXYM EYEL‘VwtKJ K%Z Tőre/Turá, 2010 Eltérő tartalmú, kétnyelvű intézménynév Dvojjazyčný názov inštitúcie s rozdielnym významom Bilingual institute name with a different content Nom d’établissement bilingue dont le contenu est différent concernant la loi et les indicateurs méthodologiques ont même diminué les possibilités de l’usage de langue. La Slovaquie a ratifié en 2001 le document du Conseil de l’Europe, la Charte européenne des langues régio­nales ou minoritaires, qui est entrée en vigueur dans la loi slovaque en 2002. La Charte est avant tout de caractè­re culturel et ne garantit pas de droits directs aux citoyens de la Slovaquie, mais elle gère d’une manière exacte et globale la question de l’usage de langues minoritaires et impose des obligations sévères à l’État slovaque. La situation des minorités, surtout celle des Hongrois, a été touchée négativement par la réforme de l’adminis­tration en 2001, selon laquelle les conseils généraux des départements ont été créés. À la formation des fron­tières de départements le pourcentage des minorités n’était pas du tout considéré, et il était rendu impossible de créer un département avec Komárno (Komárom) comme chef-lieu. La question du règlement de l’usage de langue est rede­venue un centre d’intérêt en Slovaquie en 2009 : le gouvernement de Fico étant au pouvoir depuis 2006 a largement modifié la loi sur la langue officielle. Le règlement linguistique renforcé entré en vigueur le 1er septembre 2009 a menacé d’amendes les personnes commettant des délits linguistiques et est intervenu à plusieurs reprises dans le règlement de l’usage de langues minoritaires. L’adoption de la loi a provoqué des réactions violentes aux niveaux national et interna­tional : des milliers de personnes ont protesté contre la loi dans le stade de football à Dunajská Streda (Dunaszerdahely) le T'r septembre et les relations diplo­matiques slovaque-hongrois ont été au creux de la vague pendant plusieurs années. Knut Vollebaek, le Haut-Commissaire aux minorités nationales de l’OSCE a attiré l’attention sur le caractère contradictoire de la loi et la Commission de Venise, l’or­gane consultatif du Conseil de l’Europe a trouvé que certains règlements de la loi étaient incompatibles avec les engagements internationaux de la Slovaquie. La loi a été finalement modifiée par le gouvernement de Radičová entré au pouvoir en 2010, mais l’état d’avant

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