Horony Ákos - Orosz Örs - Szalay Zoltán: A hely nevei, a nyelv helyei. A kisebbségi nyelvi jogok története Szlovákiában 1918-2012 - Jelek a térben 4. (Somorja, 2012)
1989 után
1989 után 109 minority rights as fundamental rights, including the right to education in minority languages, the right to use of minority languages in official communication, the right of minorities for participation in matters affecting them. However, this remained a resounding, but empty law as for many years comprehensive law for the implementation of the constitutional provisions has not been adopted, only partial regulation. These regulatory adjustments included the Name Law and Birth Register Law adopted in 1993, then the socalled Sign Act adopted in 1994. Its official name was: the law on denomination of municipalities in national minority languages. The Sign Act was a typical example of an illiberal law against minorities because although it guaranteed certain rights, others were explicitly withdrawn in a controversial manner. The law stated that place-name signs had to be put up in settlements inhabited by at least 20% minorities, and the Annex contained the list of place names in minority languages - however, it was not revealed according to what criteria was this list compiled. The legislature has “forgotten” certain villages, mainly those which were renamed after the Second World War after Slovak national heroes: Štúrovo (Párkány), Sládkovičovo (Diószeg), Hurbanovo (Ógyalla), Kolárovo (Gúta), etc. The ad hoc committee that made the list changed the name of many settlements, without taking into account the last Hungarian official version (instead of Komáromszentpéter Szentpéter, instead of Nemeskosút Kosút, etc.), and in some cases severe spelling errors were made (instead of Kiskovácsvágása Kos-Nagyfödémes/Vetké Űlany, 2010 Az 1970-es évekből származó, máig érvényes egynyelvű utcanévtábla Jednojazyčná tabula s názvom ulice zo sedemdesiatych rokov, ktorá platí dodnes Monolingual street-name sign from the 1970s, valid until now Panneau de rue unilingue originaire des années 1970, légitime jusqu’à aujourd’hui §6 L’utilisation d’autres langues (1) Les citoyens ont le droit d'utiliser également la langue tchèque dans la communication officielle. (2) Les citoyens, membres des minorités nationales et représentant au moins 20% de la population totale d’une municipalité peuvent employer la langue de la minorité au sein de cette municipalité dans leurs communications officielles. Dans le cas où une personne n’appartenant pas à la minorité nationale intervient dans la communication officielle dans les municipalités mentionnées ci-dessus, la démarche se déroule dans la langue officielle. Les autorités publiques et leurs employées ne sont pas tenues de connaître et d’utiliser la langue minoritaire dans les municipalités mentionnées ci-dessus. Dans le cas des documents officiels et l’administration écrite, la langue de la démarche est la langue officielle. (...) Parmi ces règlements partiels se trouve la loi sur le nom et la loi sur l’état-civil adoptées en 1993 ainsi que la loi de 1994 dont le nom officiel est le suivant : « loi sur la dénomination des municipalités dans des langues minoritaires ». Cette loi était un exemple typique de la mesquinerie envers les minorités car malgré le fait qu’elle a garantie certains droits, elle en a dénié d’autres d’une manière assez contradictoire. Le règlement a déclaré les éléments suivants : la municipalité dont les habitants minoritaires représentent au moins 20% de la population locale peut, sur son territoire, désigner les noms des rues et autres dénominations géographiques locales dans la langue minoritaire, et la liste des municipalités était fixée par décret - mais les critères selon lesquelles cette liste a été fixée n’étaient pas clairs. Le législateur a « oublié » certaines municipalités, surtout celles qui avaient reçues leurs noms d’après les personnages historiques nationaux slovaques suivant la Deuxième Guerre Mondiale : Štúrovo (Párkány), Sládkovičovo (Diószeg), Hurbanovo (Ógyalla), Kolárovo (Gúta) etc. Le comité occasionnel élaborant la liste a changé les noms de nombreuses municipalités, ne considérant pas la dernière version officielle hongroise (Svätý Peter/Szentpéter au lieu de Komáromszentpéter, Košúty/Kosút au lieu de Nemeskosút, etc.), dans d’autres cas on a commis des erreurs orthographiques graves (Koskovácsvágása au lieu de Kováčová/Kiskovácsvágása, Fülek au lieu de Fil’akovo/Fülek, etc.). En plus, la loi a déclaré que dans la communication officielle uniquement les noms de villes slovaques pouvaient être utilisés, les noms de ville minoritaires ne pouvaient être indiqués que sur les panneaux de villes. La loi sur la langue officielle adoptée en 1995 par le gouvernement Mečiar est le règlement le plus contradictoire jusqu’à aujourd’hui. Non seulement cette loi a supprimé la loi sur la langue officielle de 1990, mais elle a introduit la notion de la langue