Horony Ákos - Orosz Örs - Szalay Zoltán: A hely nevei, a nyelv helyei. A kisebbségi nyelvi jogok története Szlovákiában 1918-2012 - Jelek a térben 4. (Somorja, 2012)

1948 - 1989

1948-1989 99 their native languages, association in ethnic cultural society organizations, creating own language press and information, and the right to use their own language in official communication. However, at the last moment, the legislation was mangled and those parts that guaranteed ethnic self-administration, economic and cultural equality, as well as equal participation in the exercise of state power, were left out, and the possibility to use minority lan­guages in official contact was limited to the settle­ments inhabited by minorities. The national constitutional law assumed implementing laws as well. In the summer of 1969, the National Council of the Slovak government elaborated the draft of political guidelines for laws dealing with national bodies and representation, the issue of minority educa­tion, minority culture, as well as use of minority lan­guages. Accordingly, it should have ensured the use of language of national minorities in official communica­tion in district seats inhabited by them, and in all towns and villages where their proportion reached 10%. At these locations the use of nationality languages would have been made possible during national committee negotiations and court proceedings, just as official doc­uments, public institution names, street and town names could have been bilingual as well. During the twenty years of Husak’s normalization sys­tem, implementing laws of the national constitutional law were not created at all. Instead, lower-level regula­tions and instructions regulated the use of minority La loi constitutionnelle minoritaire a également prévu des lois de mise en œuvre. Le Conseil Minoritaire du gouvernement slovaque a développé en été 1969 le projet des directives politiques des lois visant les éta­blissements et la représentation des minorités, l’éduca­tion minoritaire, la culture minoritaire ainsi que l’usage de langue minoritaire. Selon ce projet il aurait été obli­gatoire d’assurer l’utilisation des langues minoritaires en communication officielle dans les chefs-lieux des dis­tricts et tous les villages où le nombre des personnes appartenant à une minorité atteint 10% de la population locale. Il aurait été possible même d’utiliser les langues minoritaires dans ces municipalités pendant les procès juridiques et ceux des comités nationaux, et les docu­ments officiels, les noms des établissements publics ainsi que les noms de lieu et de rue auraient été bilingues. Les lois de mise en œuvre de loi constitutionnelle mino­ritaire ne se sont pas du tout réalisées pendant les vingt ans du régime de Normalisation de Husák. À la place de ces lois, des règlements et des directives secondaires ont réglé l’usage des langues minoritaires pendant les procès juridiques, ont permis d’enregistrer dans une langue minoritaire les noms propres dans les fiches d’état-civil, et ont désigné les inscriptions bilingues sur les établissements et les places publiques. Le manque de règlement clair et uniforme a conduit au fait que faire valoir les droits linguistiques minoritaires était difficile et éventuel. La dénomination des villes hongroises dans la langue minoritaire et l’installation de panneaux de rue en hongrois n’ont pas eu lieu non Gömörpanyit/Gemerská Panica, cca. 1989 GEMERSKÁ PANICA Az 1990-ig használatos egynyelvű helységnévtáblák egyike Jedna z jednojazyčných tabúľ s názvom obce, ktoré sa používali do roku 1990 One of the monolingual place-name signs used until 1990 Un des panneaux de ville unilingues utilisés jusqu’en 1990 mm

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