Fábián Árpád: A 200 éves szombathelyi egyházmegye emlékkönyve (1777-1977) (Szombathely, 1977)
Szigeti Kilián: A szombathelyi egyházmegye egyházi zenéjének története
Joseph 11 abolit le couvent. Lorsque les moines purent retourner, aprés deux ans d’absence, ä Szombathely, l’ancienne floraison de la musique ne revenait plus. La direction de la musique passa ä la main de musiciens laiques. La musique d’église prit une forme toute differente dans la ville bourgeoise royale de Kőszeg. Ici la municipalité elle-méme était la patronne, et par suite eile dévait se charger aussi de la musique d’église. Les chorals médiévaux, conservés pour la plupart sur des couvertures de livres, attestent qu’á Kőszeg aussi, on chantait le grégorien. En 1715 le comte Tamás Nádasdy fit une fondation pour des fifres municipaux (musiciens de la tour). Outre leurs devoirs de ville, ces musiciens dévai ent faire de la musique dans deux églises de Kőszeg, pendant la messe du dimanehe et des jours de féte. La municipalité payait aussi les 4—5 chanteurs d’église. Le mouvement cécilien encouragea aussi á Kőszeg la nouvelle musique d’église polyphonique. II y a dans le diocese deux lieux saints recherchés. Le premier est l’abbaye bénédictine de Celldömölk dönt l’abbé Odo Koptik fit au XVlIIe siede, suivant le modele de Mariazell en Styrie, un pélerinage trés fréquenté. Pour les offices religieux solenneis, Otto Koptik organisa un assez grand orchestre qui jouait tous les jours ä la grande messe, aux vépres et aux litanies. Aprés l’abolition du couvent par Joseph II, l’orchestre ne se réorganisa plus. Le deuxiéme lieu saint est Vasvár oú l’église des dominicains posséde une image vénérée de la Sainte Vierge. La, il y avait aussi un orchestre, comme ä Celldömölk, mais il était moins grand. Avec l'esprit du josephianisme, il se disloquait peu ä peu et il ne restait aux masses des pélerins que le chant populaire, comme seule musique. Ayant le droit de patronnage, les magnats des chateaux avaient une influence considérable sur la musique d’église. C’était bien le cas de la famille Batthyány ä Körmend et de la famille Nádasdy á Sárvár. De la musique religieuse des villages du diocese, nous pouvons dire en bloc ceci: Au moyen ágé le maitre d’école chantait avec quelques enfants le choral. C’est seulement depuis le XVIIIe siécle que nous avons connaissance de livres de cantiques catholiques en langue du peuple, dans le diocese. Les plus anciennes mentions d’un orgue dans la cathédrale datent de la deuxiéme moitié du XVIe siécle. Nous pouvons y ajouter, au XVIIe siécle, les orgues de l’église des dominicains et de celle des íranciscains á Szombathely, de l’église des jésuites á Kőszeg et de 6 églises dans différents villages du comitat de Vas. Dans les années 1754—1758, le visiteur Batthyány enregistra 69 orgues dans le mérne comitat. Il y a dans le diocése quelques beaux orgues historiques de l’áge baroque qui méritent la protection des monuments historiques. Z USAMMENF ASSUNG KILIÁN SZIGETI Geschichte der Kirchenmusik der Diözese von Szombathely Die Kirchenmusikgeschichte der Diözese von Szombathely (Steinamanger) zeigt ein vielseitiges Bild. Im Mittelpunkt steht die Musik der Domkirche in der Bischofsstadt. Das Leben des Kapitels fing in der Zeit des frühen ungarischen Christentums in Eisenburg (Vasvár) an. Es war ein Kollegiatkapitel und gehörte zur Diözese von Raab (Győr). Die mittelalterliche Gesangspraxis des Kollegiatkapitels ist aus einigen Bruchstücken der Eisenburger (Vasvárer) Kodizes bekannt, die als Buchdeckel bis heute erhalten sind. Dieser Gesang war das gregorianische Choral. Auf die frühe Polyphonie können wir nur aus einigen Angaben schliessen. Im Jahre 1578 musste das Kapitel sich wegen der Türkengefahr nach Szombathely zurückziehen. Der Raaber Bischof Georg Széchényi stiftete im Jahre 1684 eine Fundation für sechs Musiker, um für die liturgische Musik zu sorgen. Als Maria Theresia im Jahre 1777 in Szombathely das Bistum gründete, hat der erste Bischof Johann Szily die Zahl der Musiker auf neun (9) erhöht und liess für sie ein Heim bauen. 428
