Bereczky Erzsébet (szerk.): Imre Madách: La Tragédie de l'Homme. Adaptation Française de Jean Rousselot. Précédée de Textes sur Diverses céreations de l'Oeuvre (Budapest, 1986)
Endre Gellér: Quelques problémes de mise en scene de la Tragédie de l'homme
Ah, retournons, je t’en prie, sur la terre Que je m’engage en de nouveaux combats!” Adam vieilli (Lucifer ne se contente pas de la seule présentation de l’histoire mais il en appelle aussi à la dégradation physique du corps humain pour dissuader Adam de la vie) croit pourtant au progrès et, s’il ne voit pas le but final, il n’en engage pas moins le combat et c’est à lui de prononcer les paroles que Madách avait mises, dans la phrase finale de la Tragédie, à la bouche du Seigneur: „Homme, je te l’ai dit: lutte et aie confiance!” Nous venons d’indiquer quelques-uns des innombrables conflits dramatiques que comporte la Tragédie, et la manière n’en était pas aussi exhaustive que le problème aurait méritée. En fait, je m’étais simplement proposé de démontrer que les états d’âme d’Adam étaient fort différents à la fin de chaque tableau et que c’est toujours l’idéal qu’il se désigne qui détermine son action et que la tâche essentielle du metteur en scène consiste toujours à mettre en relief les qualités dramatiques de la Tragédie de l’homme. Endre Gellért (1954) 49