Bereczky Erzsébet (szerk.): Imre Madách: La Tragédie de l'Homme. Adaptation Française de Jean Rousselot. Précédée de Textes sur Diverses céreations de l'Oeuvre (Budapest, 1986)

Endre Gellér: Quelques problémes de mise en scene de la Tragédie de l'homme

Et Tancrède sera encore déçu. Ses adieux à Constantinople traduisent bien sa désillusion : „Emmène-moi vers une autre existence, O, Lucifer! Les saintes notions Pour lesquelles j’ai lutté, mal comprises, N’ont engendré que malheur et souffrance. Pour la gloire de Dieu, on tue des hommes.” „C’en est fini de mes enthousiasmes! Que le monde aille à sa perte s’il veut, Moi, je renonce à en tenir la barre. Dût-il couler, je le verrai d’un oeil Indifférent... Je suis exténué, Je veux me reposer.” „Allons-nous-en.” Une fois de plus, c’est l’amertume de la déception. Adam se détourne du monde et veut se replier sur lui­­même, plus de trace d’enthousiasme. Une césure qui survient dans le défilement des visions. La mise en scène saute sur cette occasion et pratique une pause après le tableau de Byzance. Kepler voudrait se consacrer tout entier à la science, seulement voilà, il doit aussi gagner de quoi habiller sa femme. Las de confectionner horoscopes et pronostics, il se révolte contre la société de son époque. .....................................J’ai souhaité Une époque paisible, où nul ne songe A déranger l’ordre établi...................” „Eh bien j’y suis, dans cette époque-là! Mais qu’y ferais-je, avec cette âme en moi Que m’a donnée le Ciel, pour ma torture, Qui ne peut supporter la quiétude Et la paresse où nous nous complaisons? 44

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