Karl Alfred von Zittel: Geschichte der Geologie und Paläontologie bis Ende des 19. Jahrhunderts (München und Leipzig, 1899)

3. Periode. Das heroische Zeitalter der Geologie von 1790-1820

21. SBerner. 87 er feine SSiffenfcíjaft üortrug, ber Bielfeitigfeit feines SSiffenS unb ber feífenfeften Uebergeugung üon ber Gict)tigfeit feiner 2cf)re üerbanft SSerner feinen beifpieííofen Seljrerfolg. ©er jüngere E barren tier, ü. Gaurn er, ü. Engetharbt, ü. ©cf)totf)etm , 2t lej. ü. §um = bolbt, Seopolb ü. Bud), Boigt, greieSleben, 2. Äarften, Et), ©am. SBeife, Mop, E. g. Gaumann; bie ^tam gofeit Brocl)ant be BillierS, b'Aubiffon be BoifinS; bie Eng* tauber ^amfinS, ÜESeaüer, Mitchell unb ©reenough; bte ©djotteu Same fon unb Mac iure; bie ©fanbinaoier SS ab unb ES march; bie Staliener Brocd)i unb Gap ion e; ber ^Sortugtefe b'Anbraba unb titele Anbere erhielten ihre AttSbilbung in ^reiberg ttttb üerbrei* teten bie 2el)re itjreS gefeierten MeifterS in ber gangen gebilbeteu 28elt. 23 er iter mirfte mehr burch ^ lebenbige 28ort*) als buret; ben tobten Bnd)ftabcit. ©eine Abneigung gegen baS ©einreiben ftei* gerte fich gunebmenbem Alter fo fetjr, baß er fich faunt ent* *) ®cr ©irtbruef üon Sßerner'3 SSorlefungen auf feine gubörer ergibt fid) am Beften au§ naebftehenbem 35eric£)t t>on b'Síubiffon be 23oifin§ (Annales de Chimie. T. LXIX p. 237), welcher biefelben im 3ai)re 1800 unb 1801 befudjte: »A mon arrivé ä Freiberg, je fus re<;u chez un conseiller des mines, et un minéralogiste (M. de Charpentier) entiérement opposé ä Werner sous tous les rapports ; il m'inspira son éloignement, et je restai deux ans ä l'école des mines, sans vouloir mérne suivre le cours de ce pro­fesseur. Enfin j'y allais, mais avec les preventions les plus défavorables: les commencements les confirmérent.Les préliminaires de son cours de Géognosie renfermaient des details, des lieux communs sur la cosmologie et la géographie physique connus de toutes les personnes instruites (qui cependant, ne l'étaient pas de la majeure partie de ses auditeurs). Mais lorsqu'il vint ä traiter de la structure des masses minérales, de leur stratification, de leur superposition, de l'histoire de chacune d'elles, tous ces objets me parurent extrément intéressants; et je dois le dire, il est impossible de le presenter d'une maniére plus séduisante et plus propre ä en pénétrer que ne le fait Werner. Ici sa maniére de professer est au combié de la perfection ; il n'a jamais éerit un mot sur ses objets dont il a ä parier; ainsi ce n'est ni une froide lecture, ni un froid débit d'une le^on apprise par coeur: avant d'entrer dans son auditolre, il se recueille un instant dans son cabinet, il s'y rapelle la matiére, d^nt il va traiter ; ensuite il l'éxpose d'abondance, et avec un tel enchäinement et une telle gradation dans les idées qu'il fixe reguliérement l'attention de ses audi­teurs, et qu'il les pénétre complettement de son objet. II les en pénétre souvent jusqu'ä l'enthousiasme ; et e'est au sortir de ses lefjons que tant de personnes sont allées courir les montagnes de la Saxe, de toute l'Allemagne, de la Hongrie, de la Suisse, de la France etc.«

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