Ruttkay László: A felvidéki szlovák középiskolák megszüntetése 1874-ben (Pécs. Dunántúli Pécsi Egyetemi Könyvkiadó és Nyomda, 1939)
Resumé
147 En outre, il fut démontré que le patronat possédait illégalement la fortune provenant de l'Institutum Nationale Hungaricum, En effet, quand le Séniorat de Turócz, administrateur temporaire de cette fortune, la céda au gymnase slovaque, cette action fut non seulement arbitraire, mais injuste aussi, parceque le Séniorat avait disposé d'une fondation sans avoir pris en considération la volonté et les buts des fondateurs ou de leurs successeurs. De plus, la commission a constaté que les Statuts du patronat ne fut jamais approuvé par le Ministre de l'Intérieur et par conséquent, il manque la base juridique à l'existence du patronat comme personne morale. En définitive, la commission d'enquête avait proposé l'enlèvement de la propriété du gymnase au patronat pour le remettre à l'Église évangélique autonome. En ce cas, un gymnase slovaque réorganisé serait resté à Turóczszentmárton, comme sucesseur de l'école supprimée en question, dans laquelle l'esprit d'enseignement ainsi que le corps d'enseignement lui-même auraient été subordonnés au contrôle constant et immédiat de l'Église évangélique, respectivement de la circonscription ecclésiastique compétente. Cette proposition signifiait la transformation parfaite du gymnase, mais il est évident aussi que son exécution aurait provoqué une forte résistance de la part du patronat, dont les membres, très nombreux d'ailleurs, étaient le plus étroitement attachés au maintien de l'esprit slovaque irrédentiste et an développement de la pensée nationale. Sans doute, au cas d'une telle transformation, l'aide matériel aurait été strictement refusé par le patronat. Vu, d'une part, qu'une telle solution de la question aurait causé des différends interminables entre le patronat et la supériorité ecclésiastique et, considérant d'autre part, que la commission de l'Église évangélique a constaté elle-même que l'existence du gymnase manque de base juridique, M. Trefort à ordonné d'abord la suspension des cours de gymnase, plus tard, après l'approbation du Roi, par une décision ministérielle, il a pris des dispositions qu'à partir du 1-er février 1875, l'école devrait fermer définitivement ses portes, L'affaire de Znióváralja était plus simple. Comme nous avons dit cette école était subordonnée à l'inscepteur d'Académie de Pozsony qiu exerça son contrôle direct sur l'enseignement et sur l'administration du gymnase. Par ordre du ministre, l'inspecteur Joseph Barton se rendit à Znióváralja où il inspecta l'école de la manière la plus minusceiuse. Après un séjour de 10 jours à Znióváralja, il présenta son rapport au Ministre dans lequel il fit un tableau détaillé sur la vie et sur l'esprit de l'école. Résumant ses expériences et observations pesonnelles, il souligna que, bien qu'il n'ait pu constater aucun fait pouvant servir de base à un procédé criminel ou disciplinaire,