Petőfi gyüjtemény - A sorozat / 18-es doboz

S\I 5\C° iPRESSE TÉI.ÉGRAPHIQIK : Ccurpress PARIS —*c*— TÉLÉPHONE N° 101 50 —«o»— ASCENSEUR Jítf' Maurice Jókai Président Je taSbcTeJe Twngröifh de lapa'X TARIF ; k GÖOlÜBt t ■ PRESSE Fondé cn 1880. 21, BOULEVARD MONTMARTRE. PARIS FOURNIT COUPURES DE JOURNAUX » DE REVUES SUR TOUS SUJETS S PERSONNALITÉS Comine un certain nombre de sociétés de la paix, nous deinandeiiL des numcros de YEpoque, oü nous avons public le portrait et la biographie du célébre poéte hongrois, M. Maurice Jókai, due á la plume de íiotre collaborateur, M. Borostyáin, et ces nu- méros ótant épuisés. nous croyons devoir la reproduire. La voici : Toujours prét á lntter pour les idéos du vrai progrés, le célébre romnncier hongrois, Maurice Jókai, dönt nous pu- blions ici la photographic, a été le pre­mier des merobres du partement de sori pays, qui a apporté en Hongrie á la cause de la paix universelle la force de son grand prestige. President de la Société hongroise de la paix, il a maintes Ibis prouvé par ses paroles et ses écrits son noble enthousiasme pour le mouvement pacifique et pour l'idée de solidarité fra- ternelle parmi les peuples. Maurice Jolcai, qui est une des gloires les plus pures de la Hongrie, est. comme romancier, assurément l’incarnation du génié de la race magyaré. Un patriotisme ardent, une imagination inépuisable, un langage plein de vigueur et de charme populaire, une poésie descriptive abso- lument admirable et un humour bril­lant qui difiére beaucoup du humour an­glais, sont les caractéristiques les plus marquantes de ses rornans innombra- bles. Influencé dans sa jeunesse par l’é- cole romantique qui était victorieuse sur toute la ligne, quand Jókai commenfait á écrire, il rappelle par sa fécondité et sa grande puissance de création, Alexandre Dumas pere, et par la noblesse de ses sentiments, ses pensées élevées et la force de son talent descriptif, Victor Hugo. Mais en faisant abstraction de sa pre­dilection pour des sujets oü il peut lais- ser libre carriére á son imagination qui est presque sans bornes, Jókai est un romancier tout ü fait á part, n apparte- nant réellemant á aucune école. S'il depeint souvent des caractéres iu- vraisemblable3 et se plait, entrainé par sa fantaisie, á faire de ses personnagss des vrais héros et Wéroines de roman, il nous raontre d’autre part maintes fois les qualités d’un éminent réaliste. Si ses héros franchissent souvent tous les obs­tacles, comme ceux de Victor Hugo ou de Dumas pére, il nous représente immé- diatement des personnages, caractérisés avecla maltrise d’un Alphonse Daudet. S’il a des pages qui rappellent Las Trots Mousquetaires, Monte-Christo, Not re- Dam e de Paris ou Les Travailleurs de la Mer, il en a d’autres oú 1 brilie par les qualités de Dickens et de Tourgueneff. Ses descriptions de la vie etdes mceurs hongroises sont notamment d’un réa- lisme saisissant, dignes des premiers ob- servateurs et peintres de la réalité. Der- niérement, le public franfais a pu goü- ter précisément un de ses chefs-d’cEuvre dans ce genre, la Rosejaune,petit roman quk fut publié dans le feuilleton du Temps. Mais les mémes qualités se ma- nifestent dans beaucoup dechapitre» de ses grands romans et de ses nouvelles. Et c’est précisément dans les oeuvres oü il nous présente les mcBurs du peuple hon­grois, celles de la petite noblesse, des höbereaux, des bourgeois de sa ville na- tale et des fils de la puszta, qu'il a atteint ä l’apogée de son talent. Une grande érudition, la connaissance des choses les plus différentes se liánt avecson talent, si brillant et si productif. Il es.t non seulement un poéte et un char- meur liLtéraire de premier ordre, mais aussi un penseur élévé. Ca nous explique pourqűoi son patriotisme ardent n'a rien d’un chauvinisme born&, et injuste, et pourquoi il préche comnie écrivain et orateur politique les sentiments de la moiération, de la conciliation et d’une humanité sublime. Maurice Jókai, né en i8a5 á Komarom (Komorn), oü son pére, appartenanr á la petite noblesse, était fixe, avait déjá donné les premieres preuvcs de son ta­lent, quand les événenients de la révolu- tion de février, qui amena la chute de Louis-Philippe, précipitérent le mouve­ment patriotique en Ilongrie. Jókai fut, avec le grand poéte P.toefi, l’auteur principal de la manifestation révolution­nt tu G T er v b ti Cl d 1; é V-v* ti rr a ú c l 1 1 C c 1 J é í ( r f V. i ( i ( I f I » t

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