AZ ORSZÁGOS SZÉCHÉNYI KÖNYVTÁR ÉVKÖNYVE 1971-1972. Budapest (1973)
IV. Könyvtörténeti és művelődéstörténeti tanulmányok - Kozocsa Sándor: Három költő emberközelből - Trois poétes vus de prés
Trois poetes vus de pres S. KOZOCSA Je n'étais le gagiste de la Bibliothéque Nationale Széchényi qu'il y a trois mois au moment oü un de mes collégues m'a mis en rapport avec le poéte que j'aimais beaucoup ä l'époque : avec Mihály BABITS. Je suis allé le voir dans son appartement un aprés-midi de la semaine, il m'a conduit dans son bureau. La conversation commenca un peu difficilement. Je racontai ma premiere experience que je l'aie vu de prés: c'était dans la salle d'honneur du Musée; ä l'exposition organisée en l'honneur de DANTE. Ensuite je lui montrai ma poésie Elégia (Elégie). Plus tard il m'a mis en contact avec sa femme, Sophie TÖRÖK, plus exactement il me l'a presentee. Mes rapports littéraires avec Lajos KASSÁK me semblent plus intéressants. Ses poesies m'intéressaient des mon enfance. Un jour j'ai recensé un de ses livres, aprés quoi il m'a fait la surprise d'un exemplaire de son livre Ajándék az asszonynak (Cadeau pour la femme) qu'il m'a dédié sous son portrait par Lajos TIHANYI. NOS rapports duraient des ce moment jusqu'ä sa mort. J'ai recu une série de specimens oü le ton de la dédicace devenait de plus en plus chaleureux. J'ai publié une bibliographie sur KASSÁK, dans la revue Magyar Műhely, á Paris, qui lui a fait plaisir; il m'a envoyé A tölgyfa levelei (Les feuilles du chéne) ,,avec mes meilleurs souvenirs pou l'ami de ma littérature". Je n'ai pas connu personnellement Gábor OLÁH, mais je l'estimais beaucoup, parce que j'aimais sa poésie solitaire et opprimée. Je ne me suis mis en rapport avec lui qu'au debut des années de trente. Je me suis charge d'une conference sur la nouvelle littérature hongroise d'alors. Je lui ai écrit une lettre oü je demandais des matériaux. C'est ä partir de ce moment que notre correspondance commenca, il ne m'en reste que trois lettres. Je lui ai envoyé mon article de 1928 ce qui dévait inspirer sa Sympathie, parce qu'il m'a répondu le 25 octobre 1933: „ce n'est que László NÉMETH et vous qui donnent sur moi un tableau de synthase". 404