Szekessy Vilmos (szerk.): A Magyar Természettudományi Múzeum évkönyve 59. (Budapest 1967)

Cziffery-Szilágyi, G.: Contributions a l'étude de la flore helvétienne des environs d'Eger (Hongrie septentrionale)

Qu'il ne peut s'agir dans ce cas cependant pas d'une espèce de chêne, est prouvé par la dentation double. Entre les dents principales se trouvent des dents secondaires petites et obtuses. Les nervures latérales figurent aussi dans un nombre de 10 pairs, et elles sont plus ou moins opposées. La base de la feuille est cunéiforme, le sommet fait défaut. Les autres feuilles sont intermédiaires entre ces deux extrêmes en latitude. Des recherches et études supplémentaires sont indispensables pour établir est-ce qu'il y s'agit de la même espèce ou non. Alnus kefersteinii (GOEPP.) UNG. — Alnites kefersteinii GOEPP. Nova Acta N. XVIII, I. 364, t. XLI, 1 -19) D'Eger— Tihamér aussi des restes de cônes du genre Alnus sont à notre disposition. Déjà L. ZELLER décrit dans son étude citée plus haut (p. 17) des cônes comme appartenant à Alnus kefersteinii (GOEPP.) UNG. Après le grand nombre de feuilles d'aune provenant de la même localité on pourrait présumer que les cônes appertiennent à la même espèce. Mais dans ce cas une relation avec A. nepalensis DON ne peut pas entrer en considération,, les cônes de cette espèce vivante étant petites et étroitement cylindriques, les cônes d'Eger —Tihamér cependant plus larges et globuleux. Les cônes de cette forme globuleuse étaient traité par L. ZELLER comme appartenant à A. kefersteinii (GOEPP.) UNG. Par conséquence les cônes étant á notre disposition et ne différant pas de ceux décrits par L. ZELLER, doivent être rangés aussi o>ans cette espèce. Quercus mediterranea UNG. Chlor. Protog. 1847, 144, t. XXXII, 5-9. ­Q. szirmayana Kov. in Arb. Ung. geol. Ges. 1, 1856, 21, tab. II. 1—5 (Fig. 5). Une feuille fossile bien incomplète de la vallée Pincevölgy se réfère à cette espèce. Malgré que seuelement la moitié de la feuille est conservée, la nervation plus fine et a marge est bien visible et par conséquent la feuille pouvait être déterminée. Con­cernant cette espèce de chêne nous ne trouvons dans le littérature aucune donnée provenant d'Eger-Tihamér ou des autres localités helvétiennes, nous rapportons cette empreinte comme une donnée nouvelle pour ces flores malgré l'état bien détérioré de la feuille. Quercus tenerrima WEB. in Palaentogr. 2, 1852, 172, t. XVIII, 5. — Paleontogr. 4, 1854, 132, t. XXI, 6-7. Cette espèce avait été rapportée par G. ANDREÁNSZKY (Studia Biol. Hung. 5, 1966, 54, fig. 38 et 39) des couches médianes de la briqueterie WIND (fig. 38) comme aussi d'Eger-Tihamér (fig. 39), la première donnée provenant de l'oligocène supérieur, la deuxième des couches helvétiennes. La feuille d'Eger-Tihamér (No. 7411 du Musée d'Eger) est en état incomplet 2,7 cm longue et dans sa partie plus large 1,2 cm large, oblongue-lancéolée. Le pétiole est sur la contreempreinte complètement conservé, 1,2 cm long. L'empreinte provient des schistes à Diatomées. Les auteurs ont comparé Q. tenerrima WEB. aux espèces Q. lancifolia SCHECHT. et CHAM, et Q. xalapensis HUMB. Après ANDREÁNSZKY (1. c.) le fossile montre la plus proche parenté avec les espèces appartenant à la section Protobalanus, dont en premier lieu avec Q. chrysolepis LIEBM. Les espèces de cette section sont des arbustes ou des arbres à hauteur médiocre. Leur frondaison corresponde à celle du Q. ilex L. Elles sont répandues dans la partie méridionale de l'Amérique du Nord Pacifique et de Centre-Amérique. L'espèce se range selon son écologie assez bien dans l'ensemble d'Eger-Tihamér. Quercus castaneoides É. KOVÁCS in Acta Bot Acad Sei. Hung. 8, 1962, 288, Abb. 3 (Fig. 6) L. ZELLER rapporte dans son étude cité ci-haut (p. 18, t. IV 8) une empreinte sous le nom Quercus pseudo-castanea GOEPP. L'empreinte provient d'Eger — Tihamér.

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