Szekessy Vilmos (szerk.): A Magyar Természettudományi Múzeum évkönyve 59. (Budapest 1967)
Cziffery-Szilágyi, G.: Contributions a l'étude de la flore helvétienne des environs d'Eger (Hongrie septentrionale)
Au cours de la révision des chênes sarmatiens de la Hongrie É. KOVÁCS (1. c.) décrit des feuilles correspondantes en forme, dimensions et nervature à celles d'Eger— Tihamér comme espèce nouvelle sous le nom Q. castaneoides É. KOVÁCS. Les échantillons servant pour base de la description étaient rapportés par G. ANDREÁNSZKY (Die Flora der sarmatischen Stufe in Ungarn, Budapest 1959, 107, Abb. 95, Taf. XXXIII, 3) sous le nom Quercus cf. castaneaefolia C. A. MEY. Ainsi les feuilles étaint rattachées à cette espèce du Caucase et de la Persie septentrionale, comme forme ancienne d'elle. Des études détaillées nous ont convaincu que les feuilles d'Eger — Tihamér correspondent très bien à cette espèce et ne peuvent pas être rangées dans le groupe de parenté des espèces de l'Amérique du Nord, du Q. montana WILLD. et Q. prinos L., rapportés comme espèces étant en proche connexion avec le chêne d'Eger — Tihamér. Aussi Q. alpestris Boiss. {Q. lusitanien LAM.) se distingue nettement de nos formes. Q. alpestris Boiss. était savoir rattaché par GOEPPERT à l'espèce Q. pseudo-castanea GOEPP. Toutes ces espèces appartiennent à un tout autre groupe de parenté c.à.d. à une autre section que Q. castaneaefolia C. A. MEY, l'espèce vivante analogue à Q. castaneoides É. KOVÁCS. Par conséquence nous rangeons aussi les échantillons provenant d'Eger — Tihamér dans cette espèce. L'espèce actuelle, c.à.d. Q. castaneaefolia C. A. MEY. forme des forêts dans une altitude de 1800 — 2000 m au Caucase et en Persie septentrionale. Résumé En analysant le matériel helvétien des environs d'Eger nous pouvons faire concernant la flore et la végétation helvétiennes les remarques suivantes. Nous arrivons de plus en plus à la conviction que la différence entre les flores des localités particulières des environs d'Eger peut être ramenée à des habitats différents. Nous y trouvons un habitat hygrophile avec une végétation correspondante aquatique ou marécageuse à plantes caractéristiques comme Alnus, Nyssa, Phragmites et les feuilles natantes de Salvinia couvrant les surfaces libres d'eau. Le deuxième groupement était formé par une forêt mésophile à sol sec, avec des arbres et arbustes à feullage persistant ou caduque. Les plus importantes essences de cette forêt étaient Cinnamomum et d'autres Lauracées, les chênes et une partie des espèces Myrica. Comme essences tropicales figurent Lygodium et Platycerium.