Boros István (szerk.): A Magyar Természettudományi Múzeum évkönyve 8. (Budapest 1957)

Cziffery-Szilágyi, G.: Nouvelle flore sarmatienne a Várpalota

avec Fothergilla alnifolia Pursch, — espèce récente. Ainsi peut-on aussi supposer que ces empreintes appartiennent au genre Fothergilla. L'élucidation de ce pro­blème est une tâche de l'avenir. Ficus tiliaeîolia (A. Br.) Heer Cordia tiliaefolia A. Br. in Bronn, Jahrb. Mineral (1845) 170. Une seule feuille fragmentaire, à marge entière, à forme ovée, asymétrique, indique cette espèce. Elle présente une longueur de 5,5 cm, et une largeur de 3,2 cm. La nervation tertiaire, fine et parallèle, se fait aussi très bien remarquer. Ce fait, et que la nervation est camptodrome, prouvent également que cette feuille appartient à cette espèce. Cette feuille-ci est de taille bien plus petite et plus étroite que celles de Ficus tiliaefolia provenant de Felsőtárkány. Rhus cfr. coriaria L. C'est l'empreinte d'une petite feuille, assez bien conservée, répondant approximativement aux feuilles du Rh. coriaria L. — espèce méditerranéenne récente. M. G. Andreánszky a également déterminé une petite feuille, provenant de la couche sarmatienne de Tardona, comme appartenant à cette espèce. J'ai comparé le fossile présent à celui de M. Andreánszky, et avec des exemplaires d'herbiers ; il en est ressorti que la pièce trouvée à Vár­palota leur est identique. L'empreinte montre une longueur de 2,5 cm, et une largeur de 1,4 cm. Sa forme présente un oval lancéolé à dentelures caractéristique — sa nervation évoquant la famille des Anacardiaceae. Myrsinites cfr. Pleiomeris canariensis D.C. Notre récolte contient 9 empreintes de feuilles montrant une appartenance à cette espèce. Les feuilles sont étroites, lancéolées, et seulement quelques unes présentent finement la nervation latérale outre la nervure principale. D'après ces phénomènes ces feuilles ont dû être persistantes et dures. Des feuilles identi­fiables au Pl. canariensis D. C. ont été trouvé déjà auparavant dans le Sarmatien de la Hongrie, ainsi à Erdőbénye, à Balaton (village dans le corn. Borsod), et dans la vallée dite Szelecsi-völgy. Outre les feuilles déterminées que nous venons d'énumérer, le matériel récolté comprend encore d'innombrables fragments de feuilles dicotylédones, que nous n'avons pas encore pu identifier. Les roches calcaires sont pénétrés dans tous les sens par des fragments de feuilles, et de tiges monocotylédones, mais puisque celles-ci ne sont pas à déter­miner, nous ne les énumérons pas dans notre liste. Mais ce phénomène a pourtant l'importance de prouver la provenance d'eau douce de cette roche. * La flore sarmatienne de Várpalota s'adapte parfaitement aux flores sarma­tiennes de notre pays, connues jusqu'à ce moment. La collection, dont je viens

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