Boros István (szerk.): A Magyar Természettudományi Múzeum évkönyve 8. (Budapest 1957)
Cziffery-Szilágyi, G.: Nouvelle flore sarmatienne a Várpalota
de rendre compte, est trop modeste pour en faire une comparaison approfondie avec les autres flores. Mais il est certain que d'entre toutes les autres flores sarmatiennes du pays, c'est celle-ci qui contient en plus grande proportion des éléments laurifoliés (Laurus, Cinnamomum, Myrsinites, et, éventuellement Magnolia). En ce sens la flore sarmatienne de Várpalota ressemble plutôt aux flores miocènes moyennes. Seulement, la détermination positive de J. K ó k a y, que nous avons communiquée, ensuite la présence du Ficus tiliaefolia, laquelle — du moins en rapports du territoire hongrois — n'a pas encore été connu des couches présarmatiennes. Mais pourtant, il est bien difficile de classer cette flore dans le cadre du Sarmatien. Elle n'a pas pu appartenir au sarmatien inférieur, car là, la présence dominante des plantes à feuilles dures, évoque un climat plus sec et plus extrême que celui de Várpalota. Mais le nombre considérable des lauracées qui se présente dans notre flore, indique indubitablement un climat équilibré. Ce qu'il faut remarquer en même temps, c'est que le Cinnamomum et le Ficus tiliaefolia font défaut dans les couches sarmatiennes les plus inférieures. Dans les couches supérieures du sarmatien inférieur — comme par exemple à Mikófalva — on les retrouve en abondance. Ce qui signifie qu'alors le climat y était déjà plus équilibré. La flore sarmatienne plus jeune de la vallée «Szelecsi-völgy» évoque un climat parfaitement équilibré, on y rencontre des Myrsinites cfr. Pl. canariensis, et des Magnolias en abondance. Parcontre, il ne s'y trouve ni Cinnamomum, ni Ficus tiliaefolia. Sur la base de ce que nous venons de rapporter, notre flore étudiée peut être mise au milieu des couches sarmatiennes, c'est à dire, entre le sarmatien inférieur et supérieur.