Horváth Géza (szerk.): A Magyar Természettudományi Múzeum évkönyve 9. (Budapest 1911)
Horváth, G.: Nomenclature des familles Hémipteres
DI G. HORVÁTH peut désigner comme espèce typique, n'importe quelle espèce incluse dans le genre. Si le genre le plus anciennement décrit était aussi au point de vue phylogénétique le plus ancien, on se verrait vraiment obligé de le prendre pour genre typique. Mais il n'en est pas ainsi puisque c'est par le plus pur hasard qu'un genre est décrit plus lôt ou plus tard. Il n'y a donc aucune raison de considérer comme genre typique d'une famille ou sous-famille toujours le genre le plus anciennement décrit. A l'heure qu'il est, on n'admet la loi de priorité que pour les genres, les espèces et les variétés. Pourquoi ne pourrait-on étendre davantage la portée de cette loi? Il me paraît vraiment plus juste et plus logique d'adopter aussi la loi de la priorité pour les familles et pour toutes les catégories au-dessus du genre. Mais toutes ces considérations ne sont que des raisonnements purement théoiiques; il y a cependant aussi des raisons pratiques qui nous amèneront à la même conclusion. La division du Règne animal en familles a commencé il y a bien un siècle. Ce siècle plein d'activité a créé les bases du système zoologique et nous a dotés d'une prodigieuse série de travaux devenus classiques, de véritables chefs d'oeuvres et de monographies fondamentales. On trouve dans ces travaux systématiques plusieurs centaines de familles, sous-familles et autres subdivisions que les autorités les plus compétentes de notre science ont établies et dont les noms sont à présent universellement connus et répandus, en partie même au-delà des limites de la zoologie, en horticulture, sylviculture, médecine etc. En adoptant le principe du plus ancien genre, il faudrait bouleverser tout cela, chercher partout le genre le plus anciennement décrit et changer une grande quantité des noms qui nous étaient familiers depuis de longues années. Par ce procédé assez radical, nous rendrions la tâche bien plus dure et plus pénible non seulement à nous-memes, mais aussi à nos successeurs, car les travaux zoologiques de tout" un siècle — et c'est précisément le siècle le plus fertile au point de vue de la zoologie systématique — seraient dorénavant souvent inintelligibles ou du moins ambigus. On pourrait objecter qu'avec le temps, dans un avenir heureux tout le monde s'habituera aux nouveaux noms. Admettons que cela ne soit pas tout-à-fait impussible. Mais les difficultés pour comprendre l'ancienne nomenclature des familles et des autres subdivisions ne disparaîtront jamais; elles persisteront tant qu'on aura à consulter la littérature zoologique du XIX m e siècle. Cependant il y a encore un autre grave inconvénient qui serait