Horváth Géza (szerk.): A Magyar Természettudományi Múzeum évkönyve 6. (Budapest 1908)
Horváth, G.: Les relations entre les faunes hémiptérologiques de l'Europe et de l'Amérique du Nord
FAUNES HÉMIPTÉROLOGIQUES DE ^EUROPE ET DE L'AMÉRIUQE. 3 Myzus tetrarhoda WALK. « Ribis L. A])his Brassicae L. « Mali FABR. Eulecanium Persicae FABB. « Ribis FITCH. « rugósam SIGN. « bituberculatum TARG. « Sorbi KALT. (malifoliae FITCH) Saissetia Oleae BURM. « Pruni KOCH Eriosoma lanigerum HAUSM. Diaspis Carueli TARG. Aulacaspis Rosae BOUCHÉ Phylloxera vitifoliae FITCH (vastatrix Pinnaspis Buxi BOUCHÉ PLANCH.) Pulmnaria Vitis L. Lichtensia Viburni SIGN. Eulecanium Pyri SCHRK. Epidiaspis piricola GUERCIO Aspidiotus ostreaeforiwis CURT. « britannicus NEWST. Ilederae VALL. (Nerii BOUCHÉ) « Prunastri BOY. Lepidosaphes Uhni L. (Pornorum L.) En examinant cette liste, deux faits peuvent, au premier abord, attirer notre attention. On remarquera que toutes les espèces importées — sauf nos deux co-locataires, le Réduve masqué (Reduvius per sonatas) et la Punaise des lits (Clinocoris lectularius ) — sont phytophages et vivent sur les plantes cultivées avec lesquelles elles ont été transportées. Elles présentent par conséquent un grand intérêt au point de vue de la zoologie agricole et sont plus ou moins nuisibles. L'autre fait intéressant que l'on peut constater aussi, c'est que l'Amérique a reçu beaucoup plus d'espèces de l'Europe que celle-ci de l'Amérique. Les Hémiptères européens importés en Amérique atteignent le chiffre de 31 espèces tandis que l'Amérique n'a fourni à l'Europe que deux Aphidiens nuisibles qui sont le Puceron lanigère (Eriosoma lanigerum) et le Phylloxera de la vigne (Phylloxera vitifoliae). Il est encore à noter que les Hémiptères importés appartiennent — sauf les deux carnassiers susmentionnés (Reduvius personatus, Clinocoris lectularius) — aux Psyllides, aux Aphidiens et aux Coccidiens, c'est a dire à trois familles dont les espèces sont, pendant leur existence, le plus étroitement attachées à leur plante nourricière. Les auteurs américains indiquent ordinairement un plus grand chiffre pour les Hémiptères importés d'Europe. La raison en est, d'une part, qu'ils y ajoutent aussi les espèces vivant dans les serres. D'autre part quelques espèces sont considérées comme importées, uniquement parcequ'elles ont été découvertes en Amérique plus tard qu'en Europe. Cependant il est impossible d'admettre que les Pucerons européoaméricains qui vivent p. ex. sur les Céréales, y ont été introduits d'Europe avec les grains. C'est le même cas pour les Aphidiens et les Coccidiens du pois, du noyer, du noisetier et de toutes les plantes qui 1*