Csornay Boldizsár - Dobos Zsuzsa - Varga Ágota - Zakariás János szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 97. (Budapest, 2002)

VANDLIK, KATALIN: PHRYNIS

Opuvtç, S' ïhiov CTxpoßtAov su,ßaA.cdv xiva xapTixtov p.s xai axpscpwv b\r\\> Siscpűopsv, £V 7ÏSVXS )(OpoaLÇ, húiöS^ àpU-OVÎOCÇ, S)(toV. 2íi Selon l'explication la plus probable, le OTpoßiXoc (tourbillon) était un instrument spécifique à l'aide duquel on pouvait réaccorder la kithara de manière à ce qu'elle puisse produire douze ou plus d'harmonies. 29 La partie problématique est la dernière phrase, que M. L. West interprète en vertu de sa propre correction du texte : selon lui, dans le texte original, c'est peut-être eiç qui figurait à la place de év, ainsi dans sa traduction le passage est le suivant : having up to five harmóniai in a dozen strings? 0 Dans sa traduction donc, contrairement à la traduction hongroise, il s'agit de cinq harmonies jouées sur douze cordes. Il remarque cependant que Phérécrate dut traiter la notion de douze cordes d'une façon générale car c'est une formule récurrente pour parler des musiciens révolutionnaires. 31 Concernant l'activité de Phrynis, il paraît certain qu'il a augmenté le nombre des cordes. Son jeu est caractérisé par la modulation harmonique et il a créé un nouveau type de nome dans lequel il a combiné l'hexamètre dactylique avec des rythmes libres. 32 Son disciple Timothée le nomme icovoxap.Trxr]ç et fait allusion par cela au mode ionique et à la modulation pratiqués par Phrynis, 33 traitant pratiquement son ancien maître de désuet. Il est probable que Phrynis, après sa « déviation » temporaire, retourna à une musique plus traditionnelle. Cela se conclut également par la phrase qui termine la partie parlant de Phrynis dans le fragment de Phérécrate: sí yáp xi xà^r]p:apx£v, aùikç avsXaßsv. 34 La source, dans la pratique théâtrale, des scènes représentées sur les vases phlyaques, 2K Ibid., 402. Traduction hongroise (par Ritoók, p. 403): De Phrynis jött, s bevetve holmi tekergetöt hajlított, megtekert, egészen tönkretett, öt húron adva tizenkét harmóniát. Pour la traduction française voir: Plutarqiie, De la musique (texte grec et français), (éd. critique et explicative par Weil, H. - Reinach, Th.), Paris 1900, pp. 302-312. Dans cette traduction nous pouvons lire onze cordes où il logeait quatre octaves différentes, tandis que dans la traduction hongroise il s'agit de cinq cordes et de douze harmonies. Le traducteur français explique son interprétation par l'état corrompu du passage. 29 Ritoók. op.cit. (n. 27) p. 532, n. 208. w West, M. L„ op.cit. (n. 22) p. 361. " Ibid. î: ibid. 33 Tim. frg. 27. 34 Pherecr., Chiron, frg. 145; Traduction de Ritoók Zs. (op.cit. p. 402): mert hogyha vétett, helyrehozta azt megint. Dans la traduction française [op.cit. p. 125): car le mal qu 'il faisait, il finissait par le réparer.

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