Tátrai Vilmos szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 90-91.(Budapest, 1999)

NAGY, ISTVÁN: Une stele de la dame Tagemirmout

( 1 ) «Proscynème à Horakhty dieu grand, seigneur du ciel et (des) dieux, 2 à Atoum 3 (2) maître du Double pays et d'Héliopolis, 4 à Khépry qui prend forme de lui-même (3) pour qu'ils accordent l'offrande alimentaire consistant en pain, en bière, en bovidés, en volailles, en vin, en lait, (4) en encens, en vêtements et en toutes choses parfaites dont vit un dieu (pour)"' le Ka (5) de l'Hathor Tagemirmout, 6 juste de voix, enfantée de Djediset(iou)sankh». 7 D'après son style et la scène représentée dans le premier registre, la stèle peut être rangée parmi les «stèles à barque» {Schiffsstele) provenant, dans la plupart des cas, d'Assouan. 8 Elles datent, en général, de la deuxième moitié de l'époque saïte (Vl emc siècle av. J.-C.) et de l'époque ultérieure. 9 Quant à notre stèle, la formule «Hathor Tagemirmout» semble indiquer une date ultérieure à l'époque saïte. En effet, à E époque gréco-romaine, cette formule a rem­placé, à maintes reprises, la désignation «Osiris NN» en cas de femmes défuntes. 10 2 11 est fort probable que le mot «ciel» (pt) devrait être suivi par l'adjectif hry désigné par le même hiéroglyphe (Gardiner, Grammar, N 1 ) sur plusieurs stèles provenant d'Assouan, cf. Kamal. A. Bey, Stèles ptolémaïques et romaines (CGC), Le Caire 1905. N os 22078, 22106. 22107. 22117, etc. Dans ce cas, la traduction serait: «Rê-Horakhty supérieur des dieux». Pour d'autres exemples de l'omission de ce signe, cf. op. cit. N os 22075, 22091, 22096, etc. 3 Le signe-/dans le nom du dieu n'est désigné que par la peinture brune. C'est aussi le cas du mot/if au milieu de la quatrième ligne. 4 Var.: «le maître du Double pays, l'Héliopolitain», cf. Leclant, J., Recherehes sur les monuments théhains de la XXV Dynastie dite éthiopienne (BE t. XXXVI ). Le Caire 1965, p. 306; El-Sayed, R.,BIFAO 78 (1978) p. 461, n. (a), etc. 5 A cause des éraflures, le signe-ÂT/ est peu lisible. On peut cependant constater l'omission du signe-n désignant le datif. 6 Cf. Ranke, H., Die ägyptischen Personennamen I, Glückstadt 1935, p. 371,24. 7 Le signe-/ fut omis après le nom d' Isis. Pour le nom. cf. Ranke, op. cit. p. 409,17. 8 Pour leur enumeration, cf. Munro, P., Die spätägyptischen Totenstelen (ÄF 25), Glückstadt 1973. p. 77. n. 5. et pp. 254-56. Cf. encore: Bosticco, S., Museo Arch, di Firenze, Le Stele Egiziane di Epoca Tarda, Roma 1972. pp. 50-5 1. N° 39 (Florence 2550); Stewart, U.M., Egyptian Stelae, Reliefs and Paintings from the Pétrie Collection III, Warminster 1983, p. 7, N° 17 et pi. 10 (UC 14357). Pour notre stèle: Munro, op. cit. Index et Addenda, ed.: De Meulenaere, H. Limme, L.-Quacgebeur, J., Bruxelles 1985, p. 79 (Assouan). 9 Cf. Munro, op. cit. (1973), pp. 78-79. 10 Cf. Erman, A.-Grapow, H., Wörterbuch der ägyptischen Sprache III, Leipzig 1929, p. 5,13; Lefeb­vre, G., ASAE23 (1923) p. 239; Spiegelberg, W., ZÂS '62 (1926) p. 27; Drioton, É., ASAEAX (1942) p. 22; Bonnet, RÀRG, Berlin 1952, p. 280; Morenz, S., Das Problem des Werdens zu Osiris in der griechisch­römischen Zeit Ägyptens, in Religions en Egypte hellénistique et romaine (Colloque, Strasbourg), Paris 1969, p. 81; De Meulenaere, H., ZÂS 101 (1974) p. 112; Daumas, Fr., in Lexikon der Ägyptologie II. Wiesbaden 1977. cols. 1029 et 1032, n. 50 (Hathor); Smith, M., The Mortuary Texts of Papyrus BM 10507, London 1987, p. 129-3 1 ; Herbin. ER.. Le Livre de Parcourir l Éternité (OLA 58), Lcuven 1 994, p. 12 ( P. Berlin 3155); Kákosy, L., Probleme der Religion im römerzeitlichen Ägypten, in Haase, W. - Temporini, H. (Hrsg.), Aufstieg und Niedergang der Römischen Welt Bd. 18.5, Berlin-New York 1995, pp. 3006­3007, etc.

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