Tátrai Vilmos szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 87. (Budapest, 1997)
EÖRSI, ANNA: Fuit enim Maria liber. Remarques sur l'iconographie de l'Enfant écrivant et du Diable versant l'encre
22. Vierge à l'Enfant écrivant. Copie moderne (fin XIX e ) de la Madone de la Korbgasse (vers 1405). Darmstadt, Hessisches Landesmuseum Dans une série postérieure de sculptures de Madones debout, le Christ tient avec sa mère - un rouleau. Comme Vetter l'a déjà remarqué à propos de la Madone de la « Korbgasse » , le rouleau renvoie ici à l'Incarnation, au corps reçu de la Vierge par le Fils de Dieu. 80 Portant une couronne énorme, la Madone de la « Korbgasse » a un sarment à la main droite et l'Enfant sur sa gauche (fig. 22). Le Christ écrit sur un long rouleau qu'il appuie sur son genou et qui s'enroule autour du corps de la Vierge, descendant jusqu'au sol. Il a un creuset (un encrier ?) à la main gauche. Le sarment est 80 Voir la note 8 et le texte auquel il renvoie. La Madone de la « Korbgasse » : Mayence, Mittelrheinisches Landesmuseum, n° d'inv. S3097. L'original de la croix arborescente se trouve au Museum de Wiesbaden ; une copie moderne exacte, au Hessisches Landesmuseum de Darmstadt. Voir, pour les deux, Beeh, W., in Die Parler...,op. cit., (n. 71), I, p. 254 ; ibid., pour 1 'enumeration des autres copies. Quant à la Madone des Carmélites de Mayence (Mayence, Karmelitenkirche, vers 1390), qui précède celle de la « Korbgasse », la Vierge tient ici aussi une croix arborescente, tandis que l'Enfant s'accroche de sa main droite à la coiffe de sa mère et tient dans sa gauche un chardonneret. Cette fois, c'est l'oiseau qui tient dans son bec un long rouleau (Hasse, M., in Die Parler...,op.cit., [n. 71], I, p. 255).