Tátrai Vilmos szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 85. (Budapest, 1996)
PASSUTH, KRISZTINA: M. H. Maxy, figure clé de la peinture roumaine du XXe siecle et l'avant-garde internationale
place au sein du mouvement international. Les idées exprimées dans Y Integral (par Maxy et ceux qui gravitent autour de lui) sont d'une nouveauté radicale par rapport à ce qu'on pouvait voir auparavant dans d'autres périodiques, y compris Contimporanul. La littérature et les beaux-arts y ont une importance égale, et le théâtre, le cinéma et les arts appliqués ne font pas défaut non plus. Le rayonnement des relations internationales d' Integral s'étend bien loin, notamment à Michel Seuphor, René Grevel, Robert et Sonia Delaunay, Tristan Tzara, Prampolini, Arthur Segal, Nikolaus Braun, Van Doesburg et beaucoup d'autres encore. Les artistes d'Intégral s'orientent vers le constructivisme russe, la pédagogie du Bauhaus, le «primitivisme» de l'art africain et vers le théâtre contemporain représenté par Alexandra Exter. Léger. Friedrich Kiesler, Bedrich Feuerstein. Depuis sa visite de 1923 à Weimar et son contact direct établi avec Max Reinhardt, Maxy s'y intéresse de plus près, ce qui se manifeste à travers ses illustrations, projets de décor, articles publiés dans Integral, et cet intérêt éloigne de plus en plus du point de départ initial. En 1926. l'atelier-école d'Intégral se transforme en Académie des Arts Décoratifs, et les théories constructivistes et relatives à la mort du tableau de chevalet se concrétisent dans la création de cendriers et de lampes. D'autres déviations de ce genre se produisent ces temps-là un peu partout au sein du mouvement d'avant-garde, et le productivisme russe s'engage également dans cette direction. Même le Bauhaus n'arrive pas à éviter ce détour. Sur ce plan, l'avant-garde roumaine suit le chemin du mouvement international tout entier. L'Académie fondée par Maxy. qui a proposé des cours de reliure, de tissage, de sculpture, de travail des métaux et du cuir,