Tátrai Vilmos szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 85. (Budapest, 1996)

LIPTAY, ÉVA: Réflexions sur le rôle symbolique des lézards en Egypte a propos de deux objets de bronze

1. Figurine de lézard. Budapest, Musée des Beaux-Arts Grâce à ses vertus magiques, il servait d'ingrédient de médicament en Egypte aussi. Le corps de ces animaux - qu'il s'agisse de la famille des c $3 ou de celle des hnt3sw ­fut mélangé dans une huile (ou graisse) spéciale et le produit ainsi obtenu fut nommé mrh.t. n Ce procédé fut utilisé aussi ailleurs. Le médecin africain Cassius Felix fait mention d'un médicament contre la piqûre d'une araignée venimeuse: un gecko vivant doit être mis pendu dans un récipient contenant de l'huile et il doit y être conservé pendant 40 jours le récipient étant exposé aux rayons du soleil ardent. 14 Sa sortie de son abri ainsi que sa faculté de se régénérer mettent le lézard en rapport avec les croyan­ces sur la création et sur la renaissance des morts. A propos de l'aspect créateur du dieu Atoum-Rê, le duo du lézard et du serpent - ou celui de deux lézards - est le symbole du caractère androgyne de la divinité. 15 En général, le serpent évoque le principe féminin tandis que le lézard symbolise le principe masculin. 16 Ces croyances expliquent la 13 Deines, H.v. - Grapow, H., Wörterbuch der ägyptischen Drogennamen (Grundriss der Medizin VI), Berlin 1959, p. 111 et suiv. et IV, 28. 14 Keller, op. cit. p. 280. 15 Cf. Textes des Sarcophages, chap. 136: jnk pn-tn. 16 Mysliwiecz, op. cit. p. 125-26 et pl. XXX-XXXIV. Dans les formules d'offrandes écrites sur les bronzes de Basse époque, le terme Atemet désigne le serpent tandis que le lézard est nommé Atem. Il n'est pas exclu que la parenté, supposée ajuste titre, fût à l'origine des représentations de certains serpents de l'Au-delà munis de pattes et que le lézard fût considéré par certains comme un serpent muni de pattes. Il faut cependant faire remarquer que, malgré cette éventualité, les traits spécifiques des deux reptiles sont clairement indiqués: la taille et la couleur de certaines espèces de serpents ont été comparées à celles des lézards et des geckos, cf. Sauneron, S., Un traité égyptien d'ophiologie. Pap. du Brooklyn Museum N 47.21 H et 85, IFAO Bibi. Gén. XI, p. 14 et 17.

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