Tátrai Vilmos szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 80-81. (Budapest, 1994)

GABLER, DÉNES: Terres sigillées du Haut et du Moyen Empire

ceux à décor appliqué, bien que les deux sortes de sigillées ne fussent pas contemporaines. 56 Les sigillées italiennes décorées à la barbotine furent généralement mises au jour dans les sépultures récentes des nécropoles de Locarno, d'où leur datation de l'époque des Flavi­ens. 57 Leur diffusion plus considérable et le fait qu'on les retrouve même dans les niveaux datant du règne de Trajan 58 semblent indiquer que ces objets furent transportés dans les provinces danubiennes même à l'époque de Trajan. Etant donné que la fabrication des deux sortes de céramique ne fut pas contempo­raine, les sigillées à décor à la barbotine et à décor appliqué ne figurent pas ensemble dans les sépultures du cimetière de Solduno. 59 Leur commerce vers la fin du règne de Trajan est corroboré par leur présence dans le nord de la Dacie, conquise par Trajan. 60 Comme celles à décor appliqué, les sigillées décorées à la barbotine furent unique­ment découvertes en Italie au nord du Pô. Dans les provinces danubiennes - qui constitu­aient leur principal marché en dehors de l'Italie - le nombre de leur sites connus dépasse largement celui des sigillées à décor appliqué. 61 Le récipient Drag. 42 (=Hofheim 14=Hermet 28) (paropsis) à deux poignées en S, avec une estampille peu visible sur son fond, est une des rares sigillées du sud de la Gaule, qui appartiennent à la collection du musée. La surface - surtout à l'extérieur-est fortement usée (f ig.7). C'est un type peu fréquent 62 dont les anciens exemplaires sont ornés de feuilles de lierre à la barbotine sur le rebord. 63 Il fait son apparition assez tard, les pièces les plus anciennes étant découvertes à Xanten, à Hofheim et au Rottweil de l'époque des Flaviens. 64 Leur production commence probablement sous Vespasien et continue même dans le premier quart du II e siècle, sous Trajan et Hadrien. En tant qu'objet analogue à celui du Musée des Beaux-Arts, c'est un récipient conservé au Bethnal Green Museum de Londres qui mérite ici d'être mentionné. 65 Des vases semblables furent découverts en Pannonié à Zalalövó' et à Gerulata. 66 L'autre sigillée du sud de la Gaule est un récipient plat Drag. 36 à rebord étroit arqué, orné d'une série de feuilles de lierre exécutées à la barbotine (fig. 8). Ces petits vases diffèrent des récipients du type Drag. 35 semblables non seulement par leur dimension, mais aussi par leur forme; ils sont, en général, plus plats et leur paroi est moins arquée. Cette variante récente se généralise à partir du règne d'Hadrien, donc, notre récipient date 56 Gabier, D.-Balla, M.-Bérczy, J.-Keömley, G.,ArchÉrt 113 (1986) p.34. 57 Gabier, D., ActaArchHung 29 (1977) p.239. 58 Gabier, D., ActaArchHung 30 (1978) p.406. 59 Des sigillées à décor appliqué furent découvertes dans les sépultures suivantes: Ba 4, Ba 6, Ba 8, Ba 9, K 6 56.1, 58.12, 58.15. Découvertes de sigillées à la barbotine: C 26, S 25, 57.4, 57.10, 58.16, 58.18-19-20, S 1, N 3. 60 Isac, D., Terra sigillata de la Gilau, Potaissa 1982, P1.IV.31. 61 Gabier, D., Terra sigillata az inotai és a pannóniai halomsírokban, in Norisch-Pannonische Hügelgräber, Várpalota 1988, Veszprém 1990, p.150; Cermanovic-Kuzmanoviö, A., Zbornik Narod­nog Muzeja, Beograd 8 (1975) p.201; Cermanovic-Kuzmanovic, A., Djerdapské Sveské. Cahiers des Portes de Fer III. Beograd 1986, p.462 et suiv. 62 Paunier, D., La céramique gallo-romaine de Genève (Mémoires et documents Soc.d'Hist. et d'Arch. de Genève ser.4), Genève-Paris 1981, p. 193. 63 Mary, G.T., Novaesium I. Die südgallische Terra sigillata aus Neuss (Limesforschungen 6), Berlin 1967, pp.24­25, fig. 10.7. 64 Oswald-Pryce, p. 194. 65 Oswald-Pryce, P1.LIV.10. «• Gabler,D.,ActaArchHung 33 ( 198\)fig.29.6; ActaArchHung 41 (1989)p.453,fig.8.5;Gabler, D., Die Sigillaten von Gerulata, Manuscrit, N°100.

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