Varga Edith szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 77. (Budapest, 1992)
SPRINCZ, EMMA: « Christianissima regina et augusta Pulcheria »
accusent de fortes traces d'usure. Vu leur ressemblance, il semble probable que les deux pièces soient sorties du même atelier, peut-être mêmes des mains d'un et même artisan. De par leur style on attribue à cet atelier encore un des exemplaires du musée d'Istanbul (Annexe 11), un autre qui se trouve au musée Victoria and Albert (Annexe 22) et finalement celui qui appartient à une collection privée de New York (Annexe 27). Ce dernier est orné d'un collier à pendeloques, ce qui n'a aucune importance du point de vue de l'identification de la personne représentée. On retrouve chaque fois les petits cercles incisés dans la palla et la tunique. Une comparaison avec les effigies des monnaies confirme notre hypothèse que les bustes représentent Pulchérie augusta (fig. 17). Quelques bustes sont caractérisés par une coiffure et un diadème fortement stylisés et une tête allongée et étroite. Cela vaut pour l'exemplaire de la Galerie d'Art Walters de Baltimore, qui a été déterminé sans hésitation comme effigie de Pulchérie (figs. 14-15, Annexe 2). On reconnaît le même style sur la pièce de Vienne (Annexe 34), sur une autre de Berlin (fig. 16, Annexe 4) et sur un qui se trouvait autrefois dans le commerce d'art (Annexe 36) ; au témoignage de l'exemplaire de Baltimore il s'agit chaque fois de représentations de Pulchérie. La collection Dumbarton Oakes de Washington possède deux poids en buste de Pulchérie. 24 R. Delbrueck à son tour mentionne un spécimen surgi dans le commerce d'art qu'il tient pour une effigie de Y augusta. 1 ' 0 Sur la base de son style analogue aux précédents, le buste du Musée National de Belgrade doit également être considéré comme une effigie de Pulchérie. 26 16. Poids en bronze. Berlin, Staatliche Museen, Antikensammlung 21 Annexe, 31, 33. 23 Delbrueck, op. cit. (1933) pl. 123, d. Annexe 36. 26 Annexe 3 ; l'identification avec Ariane augusta (474-517), épouse de Zenon puis d'Arastase I er n'est pas concluante ; représentée de profil sur les monnaies elle ressemble fortement aux frappes de Pulchérie, à cette seule différence près que l'extrémité du diadème est recouverte par les tresses, voir n. 23 ; d'Eucloxie à Pulchérie l'extrémité du diadème était cachée sous la tresse, d'Aelia Verina à Ariane elle était disposée sur les tresses à la nuque. (Delbrueck, loc. cit. In. 8/ pp. 329-333, pl. 18) ; sur le buste l'extrémité du diadème se trouve sous la tresse, la forme de la tête est allongée, la coiffure, le diadème sont fortement stylisées, ce qui nous autorise à la considérer comme une représentation stylisée de Pulchérie.