Varga Edith szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 76. (Budapest, 1992)
LIPTAY, ÉVA: Deux fragments de cercueil de la XXIeme Dynastie
2. Fragment de cercueil avant restauration : Séparation du Ciel et de la Terre. Budapest, Musée des Beaux-Arts qui est le plus souvent hpt hr (m mS c .t), c'est-à-dire «celui qui embrasse Horus (selon la m3 c J) ». Dans la main, il tient le signec /7Ä, le chasse-mouches et le sceptrehq3, symboles du pouvoir. Son aspect divin est signalé par la barbe, mais la plume sur la tête évoque également son caractère de démon de l'au-delà. L'inscription d'en face — jm3hjj hr ntr c 3 — indique que le défunt demande sa protection pendant son voyage à l'au-delà et pendant sa vie d'outre-tombe. La scène qui se déroule devant le démon est divisée obliquement en deux par l'énorme serpent de l'au-delà représentant ici les forces chthoniennes et primordiales (avant la création) et fait allusion au caractère intemporel et éternel de la scène. C'est pourquoi le serpent est un être indifférent pour le défunt, il n'est ni négatif ni positif. Sa figure indique plutôt symboliquement le lieu et le temps de l'action accomplie. Sous le corps du serpent, on voit un édifice pyramidal composé de deux marches. Comme dans les scènes pareilles, on trouve à l'intérieur une momie (fig. 4), l'édifice peut être identifié à la tombe. Cela est indiqué par la déesse vautour à gauche et la déesse cobra à droite, protecteur du (dieu-soleil) défunt. D'autre part, elles sont les gardiennes du pharaon régnant et d'Osiris, maître de l'au-delà. De ce système de symboles, il ressort que l'édifice à marches représente en même temps la base du trône du pharaon. Les trois signes-nfr dans le carré médian de la pyramide sont le symbole de la perfection. Aux deux côtés de l'édifice sont assises deux figures mâles momiformes portant la barbe. De la main, ils tiennent une massue et l'un d'eux tient encore la plume-mi 0 ./ 1 tandis qu'on voit l'hiéroglyphe de l'ouest derrière l'autre. En face d'eux, on lit de nouveau l'inscription jrrúJijj hr, formule d'offrande relative à leur personne. Le défunt demande donc protection à ces deux génies aussi car, comme ennemis, ils pourraient être bien dangereux pour lui à l'autre monde. La scène