Varga Edith szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 75. (Budapest, 1991)
BORHY, LÁSZLÓ: Fragment de jambiere d'époque romaine
18. Chanfrein. Straubing, Gäubodenmuseum par l'analyse iconographique des têtes. 17 Le trait le plus caractéristique de l'iconographie des vents personnifiés est, en dehors de la chevelure ondoyante, la mèche qui s'élève au-dessus du front (fig. 11). 18 11 est important aussi que les joues soient gonflées pour marquer l'effort que nécessite l'action de souffler (fig. 11 ). 19 Autant de traits, éventuellement complétés par une barbe, 20 qui prêtent au visage une expression courroucée et démoniaque censée exprimer la férocité des vents en tant que forces de la nature. 21 Les vents personnifiés, qui dès le IV e siècle avant notre ère apparaissent 17 Synthèse chez Wernicke, K., RE III (1897), pp. 727-730 ; Steinmetz. H.. Jdl 25 (1910) p. 36 ; Cumont, op. cit. (n. 15) (1939) pp. 33-35 ; Hinks, R., Myth and Allegory in Ancient Art. London 1939, p. 34 ; Brennecke. T.. Kopf und Maske, Berlin 1970, p. 154. ; Neuser, K., Anemoi, Roma 1982. 18 Selon l'expression de T. Brennecke « Liber der Stirn aufgesträubte Haare» ou « hochaufgebauschter Stirnschopf». Brennecke, op. cit. pp. 154, 157. Cf. Lucien Timon 54. Ce trait est mis parfois en relief aussi lorsque le vent est représenté en face (cf. Cumont, F., Die Mysterien des Mithra, Leipzig-Berlin 1923, p. Ill, fig. 4 ; Cumont, op. cit. (n. 15) (1942) p. 174. 19 Gell. Noct. Att. IL 22. 29:— Ventus cercius . . . buccam impie t. arrnuîum hominem, plaustrum oneratum perceilit. On relève parmi les attributs parfois une aile à la tempe : Philostr. Im. 24 ; Cumont op. cit. (n. 15) (1942) p. 150 ; Szilágyi. J. Gy., BullMusHongr 29 (1966) fig. 15, ou la forme plastique donnée à l'air soufflé : Arist. MA IL S. 698 ; en particulier dans la région du Danube : cf. Egger op. cit. (n. 15) pp. 123-124 ; Steinmetz, op. cit. (n. 17), p. 36 ; mais on en rencontra aussi en Orient : Le Lasseur, D., Syria 3 (1922) p. 18, pl. 3, la mosaique Djel el-'Amad. 20 Cumont, op. cit. (n. 15) (1942) pp. 151-152. 21 Vu de cet angle il n'est pas pour surprendre qu'ils apparaissent parfois sous les traits des satyres moitié hommes moitié animaux : Cumont, op. cit. (n. 15) (1942) p. 151, figs. 21-22 ; Segall, B., Tradition und Neuschöpfung in der fruhalexandrinischen Kunst, Berlin 1966, p. 32, fig. 13.