Varga Edith szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 72. (Budapest, 1990)

PÉCASSE, MARIANNE: Une coupe du peintre d'Andokides

IG. Coupe à figures rouges d'Athènes. Suisse, collection privée peu nombreuses, mais correspondent à celles relevées sur la nôtre. La largeur du vase de Budapest n'est pas très différente : 27 cm contre 20,8 pour la nouvelle coupe ; son diamètre de 21,4 cm est très proche des mesures relevées sur la nôtre : 21-21,3 cm. Notre gorgoneion correspond à celui, fort incomplet, de la coupe de Budapest, où les contours intérieurs des boucles en spirales étaient cependant rehaussés de blanc. Mais le profil de ces boucles est identique, comme la simplification extrême des oreilles et la barbe incisée, voire la bouche qui, sur la coupe de Budapest est fragmentaire. No­tons au passage que les anses, dans les deux cas, ne correspondent pas à l'axe hori­zontal du gorgoneion. Les vignes sous les anses, tant par la manière dont elles sont rendues que par leur composition, sont comparables : sur les deux coupes, les grappes sont réservées et les pois de raisins sont figurés par des points noirs. Ce dernier détail n'apparaît pas sur les amphores du peintre, mais on peut se l'expliquer par la différence de format. La disposition des grappes diffère en un seul point : il y a trois grappes sur la nouvelle coupe où l'on en compte deux sur celle de Budapest et inversement. Les vignes sous les anses sont un motif décoratif fréquent : on le retrouve notamment sur les coupes du peintre de Lysippidès, sur celles dans sa manière ou proches de lui, sur celles du groupe Walters 48.42. Les yeux sont jumeaux, par la forme très élégante comme par l'articulation des couleurs. La ligne supérieure incurvée et le coin extérieur effilé, le canal lacrymal long et étranglé où il se sépare de l'œil, les sourcils relativement épais, sont des traits caractéristiques. L'encolure et les emmanchures du chiton de Dionysos sur la coupe « suisse » sont décorées pareillement à celles de la ménade de Budapest, et l'himation du dieu repro­duit le même motif de trois points associées que le chiton de la jeune femme ; il se retrouve également sur les amphores de Berlin, Paris G 1 et F 203, Orvieto et New

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