Varga Edith szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 72. (Budapest, 1990)

PÉCASSE, MARIANNE: Une coupe du peintre d'Andokides

15. Coupe à figures rouges d'Athènes. Suisse, collection privée apparaissent très tardivement chez l'artiste. Les contours sont rendus par des bandes au pinceau qui « montent » légèrement vers le décor réservé. Le peintre a dessiné le contour des yeux, des sourcils, des branches, du dépliant, de la partie basse de la corne à boire, de la cuisse arrière du cheval et en partie de ses jambes et de son poitrail ainsi que de la jambe gauche de Dionysos. Le vernis des lignes dessinées tourne parfois au brun ; ceci n'est pas intentionnel, il semble plutôt que le peintre ne soit pas parvenu à donner la concentration voulue au matériau. Ainsi, les deux cercles délimitant le filet autour du médaillon sont « pâlis » comme les limites de la ligne de sol et les filets à la lèvre. Dans cette même optique, on remarque que l'artiste a dû « reprendre » plusieurs lignes dans les plis des vêtements de Dionysos et pour la bouche de Gorgone. Les incisions sont nombreuses. Les boucles en spirales de Gorgone, les pupilles, le nez (saufen haut), le bas des « narines » et de la moustache sont rendues par incision simple tandis que les mèches de la barbe sont hachées. Le décor extérieur allie encore les deux procédés : l'incision est simple pour les bandeaux et leurs « perles », les dé­tails internes de l'habit du cavalier, la bride du cheval lorsqu'elle se détache sur le fond noir, la séparation entre les bandes rouge et noire de la crinière et la majeure partie des cheveux et poils, mais elle est hachée quand elle indique la masse des cheveux sur la nuque du jeune homme, les mèches de la barbe sur la gorge du dieu ou la crinière flottante du cheval. On distingue à peine l'ombre du blanc, appliqué jadis sur le noir, qui rendait les dents du monstre. Le deuxième cercle (après la pupille) des yeux apotropaïques est en blanc surpeint, de même que la ceinture du cavalier. Les « narines » et la langue de Gorgone, le cercle autour de la pupille des grands yeux, les feuilles de vignes, les couronnes des deux personnages, la barbe du dieu, la partie flottante de la crinière du cheval et une partie de la chlamyde et du pagne du jeune garçon sont en rouge peint par-dessus le vernis noir. Seul le rouge du coussin sur lequel Dionysos est assis est appliqué directement sur l'argile. La plus proche parente de la nouvelle coupe est, comme il a été dit plus haut, celle de Budapest (figs. 18-20). Le pied manque : ses dimensions disponibles sont donc

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