Varga Edith szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 70-71. (Budapest, 1989)
SZIGETHI, ÁGNES: Une peintre inconnue de Battistello Caracciolo et d'autres apports a la peinture napolitaine du seicento
56. Beltrano : La Fêle des Azymes. Jadis dans une collection privée hongroise l'estampe tout à fait mécaniquement (fig. 53). Dans la scène reproduite par l'estampe, face au jeune homme écoutant, la tête dans sa paume, les paroles du serpent dressé devant lui, l'autre jeune homme horrifié par ce spectacle s'enfuit du côté gauche. Dans cette gravure, dont le sujet n'est pas encore éclairé exactement, mais qui, selon toutes les interprétations, vise à exprimer le choix c'est-à-dire la décision morale, 13 l'attitude du jeune homme assis à droite appuyant la tête dans la main représentait pour Battistello la version de l'alternative morale qui servirait de précédent à son personnage d'Adam et cela indiscutablement non pas pour des raisons formelles et eompositionnelles, mais conformément à sa signification, à son expression. La représentation du péché originel, c'est-à-dire du fruit défendu goûté par les premiers parents, a des traditions identiques à partir du Haut Moyen-Age jusqu'à la Renaissance et même plus tard : .c'est toujours Eve qui arrache le fruit et l'offre à Adam. Adam n'est qu'un participant passif; les deux personnages sont en général placés symétriquement des deux côtés de l'arbre, et sont en général debout. 14 A partir de la Renaissance apparaît une plus grande variété dans la représentation du sujet et dans la composition, mais la conception iconographique ne change pas. Dans ce thème, si populaire et très fréquent surtout dans l'art des pays du Nord, apparaissent des motifs à partir du XVI e siècle se servant d'une plus large gamme de réactions 13 Pour son interprétation voir : Rome and Venice. Prints of the High Renaissance. Cat. d'exp. Cambridge 1974. 14 Pvéau, L., Iconographie de VArt Chrétien, II/l, p. 77.