Varga Edith szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 70-71. (Budapest, 1989)

SZILÁGYI, JÁNOS GYÖRGY: Echo Lysippea

tondo, nel senso che qualsiasi sia 1'an­golé- di vista la figura nonsiscompone, mantiene una sua organicità, rivelando un nuovo ritmo costruttivo. Una tridimensionalità pienamente conse­guita. . . » 22 Si les statues de la série offrent de manière conséquente la mise en valeur d'une idée plastique difficile à réaliser au moyen de la technique courante de la statuaire en terre cuite, soit par l'emploi des moules, on a toutes les raisons d'admettre que le modelage à main libre et avec l'utili­sation du moulage fait en plusieurs parties étaient recommandés en vue de suivre le plus fidèlement possible l'archétype, alors que d'autre part on est à même de rétrécir le cercle dans lequel cet archétype doit être cherché. Le principe de base de la composition tri-dimensionnelle que nous avons défini plus haut est lié au nom de Lysippe, vu l'état actuel de nos con­naissances sur l'histoire de la statuaire 26 Statuette en terre cuite de jeune homme assis, grecque. Or, si nous recherchons le Leningrad, Ermitage modèle des pièces de cette série parmi les œuvres de Lysippe, la représentation tout comme l'origine nous amènent à la statue monumentale, érigée à Tarente, représentant Héraclès assis. Elle était sinon la dernière, en tout cas une des dernières œuvres du maître et date environ des années 320. 23 Les sources antiques et byzantines nous permettent de retracer tout son historique. Initialement dressée comme ex-voto sur l'Acropole de Tarente (de nos jours Città Vecchia), 24 elle fut transportée par Q. Fabius Maximus Verrucosus, qui assiégea et prit Tarente, en 209 avant notre ère, à Rome et placée sur le Capitule, entre autres certainement en tant que monument de son culte familial ; 25 emportée en 325 à Byzance, la statue fut finalement dressée dans l'Hippodrome où elle resta jusqu'en 1204, date à laquelle elle fut détruite parles Croisés. 26 Nous en pos­sédons une description détaillée grâce à Nicétas Choniatès et à Constantin Manassès ; selon leur dire, le héros aurait été assis sur une corbeille en osier sur une peau de lion, un de ses bras (selon Manassès, il s'agirait du bras droit, selon Nicétas du bras gauche) 22 Napoli, loc. cit. (n. 14 ci-dessus). 23 Pour le vrai sens des épithètes de Nicétas Choniatès v. Schauenburg, K., Antike Plastik, Lfg. II, Berlin 19(53, p. 78, n. 21 (en opposition avec Dörig) ; pour les ouvrages sur la chronologie : ibid. Cf. Moreno, P., Lisippo I, Bari 1974, pp. 32-33. 24 Pour la topographie, récemment Lo Porto, F. G. in Atti del 10° Convegno (n. 18 ci-dessus), pp. 358-362. 25 Moreno, P. in L'art décoratif à Home (Coll. de l'Ecole Française de Rome, 55), Roma 1981, pp. 181-182. 26 Sources littéraires : Overbeck, Schriftquellen, n os 1468-1472; Graeven, IL, Bonner Jb. 108-109 (1902) pp. 252-255; Dörig, op. cit. (n. 21 ci-dessus), pp. 20-22 ; Moreno, Lisippo (n. 23 ci­dessus), fonti n os 37, 52, 62, 122, 123, 130, 143, 144. Le volume de commentaires relatifs aux textes n'a pas encore été publié.

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