Varga Edith szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 70-71. (Budapest, 1989)
Le Musée des Beaux-Arts en 1985
du VI e-IV e siècles av. J.-C. L'humidité après s'être infiltrée dans les tombes s'y est gelée tandis que le bloc de pierre recouvrant la tombe de l'extérieur s'est avéré d'un excellant calorifuge de sorte que ces objets faits de matières organiques (bois, cuir, textile) ont échappé à la putréfaction, tandis que dans la grosse majorité des tombeaux tumulaires de pareils objets ne se sont pas conservés. Grâce à ces faits il nous fut permis de connaître le dialecte du style animal de la région d'Altaï. La dernière unité de l'exposition guidait le visiteur à nouveau dans la région de la Mer Noire. C'est là que fut présenté le legs des Sarmates, peuple apparenté aux Scythes qu'ils refoulèrent cependant de la Russie méridionale. Des bijoux ornés de pierres de couleurs, des appliques de forme animale, de la vaisselle dont la majorité fut faite au II e siècle av. J.-C. et au I er siècle apr. J.-C. L'exposition a offert non seulement la possibilité de connaître l'histoire du style animale des steppes du 1 er millénaire av. J.-C. et de dresser 96. Robert Indiana : la carte du monde « scythe » toujours en Tyrone Guthrie Theatre, 1967. extension, mais mit aussi en lumière les Budapest, Musée des Beaux-Arts rapports plus larges quant aux trouvailles de type scythe en Hongrie. Elle a offert à la recherche hongroise une occasion qui donne de l'actualité à la reconsidération et à la réappréeiation des problèmes beaucoup discutés. Expositions périodiques de nos propres collections: L'exposition commemorative de Zoltán Kemény (1907-1965) (22 mars-19 mai, réalisée par Brigitta Cifka) présenta plus de 100 ouvrages de l'artiste, soit le quart du don que nous fit sa veuve, Mme Kemény, Madeleine Szemére, elle-même artiste peintre, enrichissant ainsi la collection du Musée des Beaux-Arts. L'œuvre comportant peintures, sculptures, dessins, reliefs en métal, collages en relief représente — outre la diversité des genres — les étapes se succédant dans la carrière du maître. Kemény fit ses études picturales à l'Ecole Supérieure des Beaux-Arts de Budapest. A partir de 1930 il travailla comme dessinateur de mode à Paris, puis à Zurich, et ne saisit de nouveau le pinceau qu'en 1943. C'est pendant sa « période de peintures » d'une durée approximative de cinq ans que se développa son ironie bien spécifique, plus proche — ce qui est compréhensible — de l'humour dadaiste survivant à Zurich que de 1'« Ironie Painting » surréaliste. Son humour n'est jamais cinique, ni horrifiante ou narquoise, mais prend simplement pour cible les lieux communs et l'artifice. Dans ses compositions, où s'incorporent des éléments décoratifs, l'accent est toujours mis sur la figure humaine. En 1946, à Paris, il fait la connaissance de Jean Dubuffet. L'art brut — devenu courant depuis — l'impressionna immédiatement et marqua