Varga Edith szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 68-69. (Budapest, 1987)

LÁSZLÓ, PÉTER—VARGA, EDITH—KOVÁCS, PETRONELLA: Le cercueil d'un petre d'Isis dans une collection antiquités en Hongrie

25. Cuve du cercueil de Sésekh-néferou: côté gauche divinité principale, Isis avait un culte dès une époque très ancienne. 44 Sur le cercueil de Sésekh-néferou, à côté du nom d'Isis, on trouve une épithète re­marquable malgré son état fragmentaire: ,,celle qui est à la tête" (t3-hnt), ce qui pouvait rappeler le nom post-amarnien du centre du culte de Mine-Hní-Mmo — et pouvait faire en même temps allusion à la déesse principale à la tête du culte, Isis. 45 La désignation sur le cercueil de Coppenhague (3st n t3-hnt) précise la provenance du cercueil de Hori qui est en rapport étroit avec le pre­mier. Cette hypothèse correspond à l'attestation fournie par E. Brugsch au siècle dernier localisant le cercueil de Hori à Akhmim. 4ü Ce qui semble être confirmé par un cercueil de Berlin 47 qui, quoique le nom manque, est analogue avec celui de Sésekh-néferou et de Hori quant à son exécution et son iconog­raphie. Il est curieux que toutes les trois pièces sont parvenues aux musées européens en 1884, grâce aux donations faites par de différents collectionneurs. 48 44 Montet, P., Géographie de l'Egypte ancienne II. Paris 1961. p. 108—109; LÄ I 54 = avec la bibliographie de la question. 45 Dans l'inscription verticale du couvercle et au-dessus de la dernière scène du côté droit de la cuve, le déterminatif de l'expression t3-hnt est un grand serpent qui rappelle clairement une déesse. 46 Voir la note 37. 47 Staatliche Museen zu Berlin, n° 8505 = Ausführliches Verzeichnis der Ägyp­tischen Altertümer, Gipsabgüsse und Papyri. Berlin 1894. p. 134; Berlin 1899. p. 170. Le catalogue indique Akhmim comme lieu de provenance et date le cercueil des 21— 22e Dyn. 48 Kuhlmann, K. P., publie une documentation précieuse (Matériáién zur Archäo­logie und Geschichte des Raumes von Achmim. DAI Abt. Kairo, Sonderschrift II. Mainz 1983) mentionnant que Maspero, accompagné par Wilbour, a visité la nécropole d'Akhmim en 1881—83. En 1884, Maspero a confié la direction des fouilles à un sur­veillant. On a ouvert quantité de tombes d'époque Ptolémaïque et, en 14 jours, 200 momies ont été enlevées de 20 tombes. Des pillages sans précédent ont commencé. Le commentaire de Kuhlmann: „...kann man die „Erforschung" der Achmimer Nekro­polen sicherlich nur zu den traurigsten Kapiteln in der Geschichte archäologischer Entdeckungen in Ägypten zählen." (op. cit. p. 50) Maspero parle de 8—10 mille momies découvertes dans cette nécropole (Etudes de mythologie et d'archéologie. BE I, 1893. p. 215), et le guide Baedeker mentionne, dans l'édition de 1891, le transfert au Caire et la distribution, parmi 1 es commerçants locaux, de milliers de momies.

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