Garas Klára szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 62-63. (Budapest, 1984)

NYERGES, É.: Natures mortes napolitaines des XVII—XVIIIe siecles a Budapest

apparaissent, d'une manière un peu stylisée, les espèces méditerranéennes, des groupes de scorpènes et de malarmats. Il se sert de la lumière pour modeler tendrement les objets. La présente attribution est confirmée par le tableau de Vasallo au National Gallery of Art (Collection Kress), représentant une office, attribué antérieurement aussi à Castiglione, ensuite même à Velázquez et à Murillo. 22 Soprani nota à propos de A. M. Vasallo qu'il avait travaillé dans plusieurs genres de la peinture, entre autres peignait aussi des natures mortes. La publication de cette oeuvre lui attribuée contribuera peut-être à l'attribution d'autres natures mortes, inconnues jusqu'ici. C'est en 1981 que fut exposée pour la première fois une nature morte considérée comme étant l'oeuvre d'un maître romain-napolitain, exécutée dans la seconde moitié du XVII e siècle. Dans le catalogue de cette exposition il y avait déjà une référence 23 aux rapports entre le tableau intitulé ,,Nature morte avec fruits, relief et rose" et le tableau au sujet analogue de la Galleria Nazio­nale d'Arte Antica à Rome (fig. 50). Au bord de la mer, devant un horizon d'un bleu foncé, on voit le fragment d'un relief antique à gauche duquel pendent des grappes de raisin tirant au lilas, à droite il y a une pastèque et devant elle une autre en morceaux dans laquelle le peintre a placé une branche de rosier. Au premier plan l'espace est envahi d'une cascade de bras de vigne, de grappes de raisin de différentes espèces, entremêlée de coings, de pêches, d'oranges et, à droite, il y a deux roses. .La lumière contourne avec plasticité surtout les fruits amassés au milieu du tableau, et les gouttes de rosée brillent avec transparence sur les bras de vigne, les feuilles, les petites branches et les roses. Sur le relief, tenu dans un coloris grisâtre, on voit une femme en profil gauche qui tient dans sa main gauche un masque à tête de chèvre. Elle est tournée vers l'homme barbu placé à droite d'elle et qui se tourne vers elle et tient la barbe de la chèvre. A droite on voit le dos d'une femme qui tourne sa tête vers un homme plus âgé qui apparaît au bord du tableau. Pou. exécuter le relief l'auteur s'inspirait des modèles fournis par les monuments de l'art romain antique, telle la „Gemma Augustea", ainsi que par les sarcophages dionysiaques tout particulièrement adaptés à la nature morte avec raisin. 27 ' Cherchant le maître du tableau qui se trouve dans une collection particu­lière de Budapest, j'ai trouvé ses analogies les plus proches parmi les peintures de Paolo Porpora à qui R. Causa attribua aussi le tableau de Rome cité ci-dessus. La biographie de Porpora est à peine connue. Sa date de naissance fut déduite d'une donnée publiée par Prota Giurleo conformément à laquelle, à l'âge de quinze ans, en 1632, il faisait ses études dans l'atelier de Giacomo Recco. 25 Il est certain en outre qu'entre 1656—58 il était membre de l'Académie Saint 22 S h api ey, F. R.: Paintings from the Samuel H. Kress Collection Italian Schools XVI—XVII century, Londres, 1973. 92—93. K. 1635, fig. 170. Huile, toile, 229,2X163,2 cm. 23 Op. cit. dans la note 19, No 50. 65. Huile, toile, 60X80 cm. Le titre est écrit par Agnes Szigethi. Le tableau cité comme analogie est publié dans De L o g u, G.: La Natura Morta Italiana. Bergame, 1962, 191, fig. 73; Di C a r p e g n a, N.: Pittori napoletani del'600 e del'700. Rome, 1958. (palazzo Barberini) N° 6, fig. 32. 24 Cf. M atz, F.: Die Dionysischen Sarkophage. Berlin, 1975. II. No 179. Musen­sarkophag, Paris, Louvre, 328—34. T. 206. 25 Prota Giurleo, U.: Pittori napoletani del Seicento. Naples, 1953. 12.

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