Garas Klára szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 60-61. (Budapest, 1983)

SZABÓ, MIKLÓS: Une cruche de bronze grecque

de la première et le style de leurs attaches ajourées, 23 tandis que les analogies mentionnées de la forme de vase parlent, en principe, en faveur d'un centre de fabrication grec occidental. 20 Les arguments qui s'opposent sont de faible valeur, il paraît pour le moment prudent de laisser ouverte la question de la localisation. A propos de l'aperçu des vases métalliques de la classe Talcott il est encore deux problèmes supplémentaires à évoquer, dont le premier constitute, à vrai dire, un addendum à l'histoire de la forme de vase, illustrant en même temps la question de la survivance (ou de la renaissance) du type en question à l'époque romaine, difficulté pas encore signalée qui se manifeste au cours de l'examen des vases métalliques du début de l'hellénisme­27 Dans le cas de la variante de lécythe aryballisque examinée, il nous paraît relativement simple de séparer les exemplaires hellénistiques anciens de ceux d'origine romaine, puisque la tombe romaine n° 527 de Contrada Diana (Lipari) a livré un type pareil, et la tombe n° 487, également romaine, une de ses varian­tes sans anse verticale qu'on peut dénommer aryballe globulaire. 28 Ces en­sembles fournissent la preuve de ce qu'à la fin de l'époque républicaine et au début de l'époque impériale une forme pareille fut connue.­1 Elle se caractérise par le corps arrondi, les proportions alourdies et, en ce qui concerne les lécythes, par l'anse munie, à sa partie supérieure, d'un poucier légèrement recourbé. 30 Les traits particuliers de cette forme nous permettent d'élargir par d'autres objets la liste des représentants de type romain, sans qu'on puisse définitivement résoudre à propos de chaque objet et en premier lieu dans le cas de certains aryballes globulaires sans contexte, la question de la datation. 31 25 Voir les notes 4, 19—21. — La diffusion des pièces dont le lieu de découverte est connu, parle en faveur de l'idée exprimée ci-dessus. (Cf. encore les notes 11—12.) 20 Pour les parallèles de la forme, voir la note 17. — Je ne connais pas de lécythes aryballisques métalliques de provenance d'Italie. La vaisselle de bronze ou d'argent attribuée aux ateliers grecs occidentaux ne contient pas de pièces analogues. Cf. Oliver, A. Jr.: Silver for the Gods. 800 Years of Greek and Roman Silver. (The Toledo Museum of Art.) Toledo (Ohio), 1977. p. 62—3, no 29 (trouvaille de Monte­fortino). Il est tout à fait clair que l'état actuel de nos connaissance influence large­ment les examens qui visent à la localisation des ateliers. 27 Ce fait est particulièrement bien illustré par les situles dont la chronologie reste dans les détails à éclaircir. (Cf. la note 1.) * Bemabó-Brea, L. — Cavalier, M.: Meligunis-Lipàra II: La necropoli greca e romana nella contrada Diana. Palermo, 1965. p. 191—2, fig. 24 et 48/b (tombe 527); p. 177, pl. CCXVIII, no 26—7 (tombe 487). a Sur la datation: Bemabó-Brea, L. — Cavalier, M.: op. cit. p. 255 (tombe 487: „seconda meta del I secolo a. C); p. 216 (tombe 527: 1er e t Ile sec. de. n. è. cf. cependant p. 363, od no 68: „corredo attribuibile al I sec. a. C." — Sur la sur­vivance de la forme à l'époque romaine: ibid. p. 257. 30 Comme nous avons mentionné ci-dessus, une première liste contenant les variantes métalliques de la forme comprenait également des exemplaires romains. (Cf. Sparkes, B. A. — T a 1 c o 11, L.: The Athenian Agora XII: Black and Plain Pottery. Princeton, 1970. p. 162, note 2.) Ce fut Sparkes qui, se reportant à une étude inédite de Shefton, effectua les corrections. (Sparkes, B. A.: op. cit. p. 8, note 7 et p. 21, note 62.) Etant donné que je n'ai pas eu d'occasion d'examiner les vases qui devraient être romains, je me demande, si cette détermination pouvait être soutenue par les observations concernant la technique de l'exécution. (Cf. les vases cités dans la note suivante.) 31 Lécythe aryballisque: Catalogue of Antiquities from the Nortwick Park Col­lection. London, 1965. p. 93, n° 390, pi. 38; B r e S c a k, D. : Anticno bronasto posodje Slovenije. (Roman Bronze Vessels in Slovenia.) Situla 22/1 (1982) p. 55, no 114, pi. 12 et 117. Aryballe globulaire: Lehmann-Hartleben, K.: AJA 43 (1939) p. 143—4, fig. 14 (trouvaille de Samothrace). — Un vase à Newcastle qui est un parallèle de ce

Next

/
Thumbnails
Contents