Garas Klára szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 56-57. (Budapest, 1981)
LÁSZLÓ, PÉTER: Statue de Ptahankh au Musée des Beaux-Arts
Bien que, en cas du texte de la statue de Ptahankh, nous ayons accepté cette traduction, im.w suivant mieux le sens de l'expression, il faut mentionner la deuxième possibilité aussi. 2) L'emploi de l'expression im.w, imi.w dans le sens „qui y est" ou plutôt „qui y sont" est aussi bien fréquent. P.ex. : Htp-di-nsw.t Hr nb Bhn ntr c 3 nb t3-sm c .w H.t-Hr nb(.t) ... nb(.t) ntr.w ntr.it nb imi.w ... „L'offrande d'Horus maître de Behen, dieu grand, maître de Haute-Egypte et (celle) de Hathor maîtresse de ..., maîtresse de toutes les déesses et dieux qui y sont..." (stèle d'Amenemhat, Ancien Empire, Le Caire, N° 20775; d'après mes notes). Un autre exemple: hm-ntr.w ît-ntr.w imi.w „(Oh vous) ... prêtres et pères-divins qui y sont ..." Dans ces cas, imi.w figure seul, sans aucun complément, au pluriel. Si, sur la statue de Budapest, nous rapprochons l'adverbe im.w de l'expression ,,ton ka" (k3.k), il faut supposer une faute d'orthographe, pas la seule dans ce texte (cf.p. ex.: h.t nb à la ligne 7), mais la traduction ne peut quand même pas être basée sur cette faute. Je tiens à remercier ici Dr. László Kákosy, professeur à l'Université de l'aide qu'il m'a apportée dans l'interprétation de quelques passages du texte. 2. Statue-bloc de Ptahankh, vue de dos. Budapest, Musée des Beaux-Arts