Garas Klára szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 54. (Budapest, 1980)

EISLER, JÁNOS: Une question de datation: la date d'exécution de la statue „La Vierge et l'Enfant" de Gyapár (D'apalovce)

fant" de Zebrák et ,,La Vierge et Jésus" de Kozojedy et il trouve que pour la datation il faut prendre en considération surtout les antécédents du style tendre, le domaine de l'enluminure. Sa conception date la statue de la Vierge de Gyapàr (D'apalovce) des années de quatre-vingt-dix du 14 e siècle. (Quant à ses statues analogues : sur les monuments tchèques mentionnés le torse de la Vierge présente une inclinaison plus forte que notre statue et le système de la plissure en est tout à fait différent.) Pour terminer notre bref aperçu bibliographique, il faut mentionner le nouveau guide de l'exposition de Pozsony (Bratislava) 6 où Vaculik date la statue, en résultat de l'exposition de Prague de 1976 (Umëni slovenské gotiky), d'avant ou d'environ 1420. Dans son étude récente il souligne l'anachronisme de la statue, ce que le maître répète des motifs antérieurs. Il prend pour le lieu de provenance de la statue Homonna (Humenne). On peut voir que le lieu de provenance est bien incertain et que dans la coordonnée de l'espace et du temps de la statue, les opinions concernant ces deux données sont différentes. Dans notre expérience de la datation, nous serons guidés par l'analyse de la typologie des motifs de détails. Le motif de faisceau du manteau, tombant sur le sol, apparaît la première fois sur les monuments suivants de l'Europe Centrale: sur la belle Vierge de l'église Saint Bartholome à Plzeh et sur la statue de Saint Pierre de Slivice (Prague, Galerie Nationale). Il est connu que dans la littérature les opinions concernant la chronologie de ces deux statues et leur place dans la ligne typologique des belles Vierges sont différentes / — mais la Vierge de Plzeh date, le plus probablement, des années 1395—1405, tandis que le Saint Pierre de Slivice des annés 1385/1395— 1400. Les motifs de faisceau frappants de ces deux statues sont suivis plus tard des variantes suivantes: la Sainte Catherine de l'église Saint Jacques de Jihla­va, 8 la belle Vierge de Wroclaw (Varsovie, Múzeum Narodowe), 9 la Sainte 6 Slovenská národná galéria Gotické umenie Slovenska. Guide 3. 7 Kutal, A.: Ceské gotické soshafstvi 1350—1450. Prague, 1962. 86, 88. Ceské umëni gotické 1350—1420. red. Pesina, Prague, 1970. La Vierge de Plzerï de l'église Saint Bartholome, n° 198, fig. 28, 29, 152: La suite de la composition de la Vierge d'Al­tenmarkt. Datée d'environ 1395. Litt, jusqu'à 1970. C 1 a s e n, K. H.: Der Meister der schönen Madonnen New-York — Berlin, 1974. 69—71. L'oeuvre tardive du Maître des belles Vierges vers 1405. Die Parler und der Schöne Stil 1350—1400. Europäische Kunst unter den Luxemburgern Cologne, 1978 vol. 2. Prag und Böhmen rubrique de H o ­m o 1 k a, J.: 675: il attache la statue à la sculpture des Parler de Prague, et la prend pour la première oeuvre du Maître de la Vierge de Krumlov; son opinion est basée sur J. Cadik qui met en rapport la statue de Plzeh avec un Ablassbrief de 1384. (J. Cadik: K datovani Plzehske Madonny sv. Minulosti západoceského kraje V. 228) Au Saint Pierre de Slivice: Kutal, A.: op. cit. 88. Katalog, Prague, 1970. no 197. fig. 31, 152: Le cercle du Maître de la Vierge de Krumlov vers 1395. (Litt, jusqu'à 1970.) Clasen, K. H.: op. cit. fig. 234. Die Parler und der Schöne Stil op. cit. 675 rubrique de Homolka: il appartient à la première période du Maître de la Vierge de Krumlov. 8 Kutal, A.: op. cit. 1962. 91—92. Katalog, Prague, 1970. No 199, fig. 30, 153: Maître de la Vierge de Krumlov, vers 1400. Clasen, K. H.: op. cit. 1974, 62—65. fig. 37. L'oeuvre tardive du Maître des belles Vierges, après 1402. 9 C 1 a s e n, K. H.: op. cit. 1974, 47—50. fig. 24, vers 1395. Die Parler und . . . Kata­log, 1978. vol. 2. rubrique d'Anna Pankiewicz, 499: vers 1400.

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