Garas Klára szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 54. (Budapest, 1980)
EISLER, JÁNOS: Une question de datation: la date d'exécution de la statue „La Vierge et l'Enfant" de Gyapár (D'apalovce)
Catherine de Wroclaw (Poznan, Múzeum Narodowe), 10 la Vierge du musée de Kassel provenant de Wetzlar, 11 la Vierge conservée à l'église Notre Dame à Sterre der Zee de Maastricht, 12 la Vierge de l'autel provenant de Dornstadt à Landesmuseum de Stuttgart 13 et la statue de l'église de la Vierge à Gdansk 14 Ces statues présentant les mêmes traits typologiques se datent déjà, généralement, par la littérature de la première décennie du 15 e siècle. Et quant aux monuments de la Hongrie médiévale, nous pouvons citer, pour démontrer la présence du motif de faisceau, la figure principale et les figures secondaires de l'autel de la Vierge de Kislomnic (Lomnickà), les deux statues formidables de Barka (Bôrka), le Saint de Szentjakabfalva (Sväty Jakub) et enfin la Sainte Catherine de Podolin (Podolinec). 15 Notre Vierge est éloignée des monuments datés d'autour de 1400 également par ce que l'enfant Jésus, au lieu d'être installé dans une position transversale devant sa mère, est assis droit sur son bras gauche. (Il est à remarquer: de même que le visage de la Vierge fut refaçonné, l'enfant porte aussi des traces retaillées.) Le bord mince des deux côtés de la statue formé quasi comme un encadrement, n'a pas d'accent. En le rapprochant des statues d'autour de 1400, il est réduit en son volume, et n'éloigne pas du corps comme ce fut caractéristique des faisceaux plus larges et pleins des motifs en forme de tube de la série des belles Vierges. Telle réduction ne se produit qu'à la fin d'un développement, lorsque les statues exécutées vraisemblablement d'après des modèles graphiques n'imitent plus les premiers exemplaires, mais reproduisent et varient d'une façon plus libre les antécédents suivant des patrons ou des détails des livres d'esquisses à deux dimensions. La statue de Gyapàr (D'apalovce) est vraiment comme une résonance fatiguée, un écho provincial. Les formes nettes, pleines sont quasi décomposées, les détails antérieurement nettement sculptés sont aplanis. Les bombements et les enfoncements précisément formés des monuments d'„autour de 1400" se transforment en surface onduleuse; les anciennes lignes de force plastiques en forme de tuyaux se transforment en mouvement ondulatoire plus graphique imitant les lierres. Le manteau entrouvert sur le bras en formant un fossé se rencontre généralement sur les statues d'autour de 1420 des monuments plus anciens. 10 Clasen, K. H.: op. cit. 1974, 52—54. Oeuvre silésienne du Maître des belles Vierges, fig, 31, vers 1395. Die Parler und ... Katalog, 1978. vol. 2. 503. rubrique d'Anna Ziomecka. Le motif de draperie et le motif debout se rapprochent de la Sainte Catherine de Jihlava, bien qu'elles proviennent d'ateliers différents, mais suivent le même prototype (inconnu). Vers 1400. 11 Clasen, K. H.: op. cit. 1974. 80: Maître du Moyen-Rhin, début du 15e siècle, fig. 80. 12 Clasen, K. H.: op. cit. 1974. 80, 96: Suivant tardif du Maître des belles Vierges vers 1420. Fig. 81. ,:! Clasen, K. H.: op. cit. 1974. 96: Rapport étroit avec la Vierge de Sterre der Zee (Maastricht). L'un des suivants du Maître des belles Vierges de Rhénanie. Fig. 170. 1/1 Clasen, K. H.: Maître de la belle Vierge de Gdansk après 1410, 102—104. Fig. 191. 15 Sur la datation des statues v. Radocsay, D. : op. cit. 1967. Kislomnic: 43, 182 Barka: 44—45, 150 (1410—20); Szentjakabfalva 45, 213 (1410—20); Podolin: 45, 206 (1420—30). Ici la littérature entière jusqu'à 1967. Il traita lui-même nos statues à la perspective des belles Vierges et de la sculpture d'environ 1400: Id.: Die Schönen Madonnen und die Plastik in Ungarn. Zeitschrift des Deutschen Vereins für Kwissenschaft vol. XXII. Jg. 1968. 49—60.