Garas Klára szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 54. (Budapest, 1980)

EISLER, JÁNOS: Une question de datation: la date d'exécution de la statue „La Vierge et l'Enfant" de Gyapár (D'apalovce)

aigu. En bas le pied droit est posé en avant — le manteau n'enveloppe pas tout à fait le détail nommé également „pied tchèque" par la littérature. Le genou est posé un peu bas par rapport à la statue entière ce qui brise légèrement la structure de la figure. La jambe debout est couverte de deux sillons particuliers dont le supérieur passe de la hanche droite vers le bas, l'autre installé tout au-dessous du milieu vers l'extérieur. Il est bien frappant le détail suivant: sur le sol, au pied droit on voit une incision nette normalement à l'axe de la statue au-dessus de laquelle passe un „motif de faisceau" partant du genou droit vers le pied gauche. Là où le manteau atteint le sol façonné en forme de console, se trouve, de chacun des deux côtés, un motif d',,empreinte du doigt", façonné horizontalement d'une gouge à cuiller, de même que les deux sillons transversaux au-dessous de la grande plissure de dessus de la ceinture. La statue présente des motifs analogues à ceux des statues d'autres types qui ne sont pas donc individuels, ce sont les suivants: la position assise tournant vers la Vierge de l'enfant Jésus, la chevelure de la Vierge formée soigneusement de lignes parallèles de façon graphique, le secteur du mouchoir sur l'épaule droite, le fossé creux au-dessous du bras droit accompagné de deux côtés de la plissure en carrés et le ,,motif de faisceau" passant du genou droit jusqu'au pied gauche. La statue bien qu'elle soit de haute qualité ne fut pas encore traitée dans la littérature conformément à ses mérites. Lors de la publication de la statue, la littérature slovaque désigna le lieu de découverte de 1961, Gyapàr (D'apalovce), tout en trouvant probable qu'elle y est arrivée des environs plus proches. La spécialiste qui la publia, B. Kovacovicova, date la statue du début du 15

e siècle.'- Dénes Radocsay souligne la haute formation de son maître et l'attache, sous réserve, puisqu'il n'existe qu'un petit nombre de monuments de ce domaine, à l'atelier de sculpteurs en bois du 14

e siècle de Kassa (Kosice). Il est intéressant qu'il date la statue de Gyapàr, d'après le détail du manteau tombant des deux bras, des années d'entre 1370 et 1390.

0

' Dans le catalogue de sa monographie il se permet l'idée de faire provenir la statue de Stropkô/

1 La statue ,,La Vierge et l'enfant" se présente ensuite dans la littérature dans la préface du catalogue de l'exposition présentant l'art médiéval gothique de la Slovaquie ouverte en 1975 dans le château de Zólyom (Zvolen), étude traitant toute la sculpture de l'époque, écrite par K. Vaculik.

5 Nous ne citons que le sommaire de son analyse. Selon son opinion, la statue présente, au point de vue de formes, une conception équilibrée, elle doit appartenir à un „style de transition" qui ,,indique la suite du développement postérieur". Il mentionne, comme ses analogies, deux statues tchèques exécutées dans les années de quatre-vingts et de quatre-vingt-dix, notamment „La Vierge et l'en2

Kovacovicova, B.: Umeleckohistorické pamiatky Zemplina. Vlastivedny Casopis (P M) X, 1961. 17—23. Fig. à la page 19, texte à la page 20: hauteur ci-indiquée: 147 cm. •

! Radocsay, D. : A középkori Magyarország faszobrai. (Les statues de bois de la Hongrie médiévale), Budapest, 1967. 38. \ R a d o c s a y, D. : op. cit. (3) 167. "'Vaculik, K. : Gotické Umenie Slovenska. Étude préliminaire du catalogue de Zvolen. 66.