Garas Klára szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 53. (Budapest, 1979)
SZILÁGYI, JEAN GEORGES: ??ATYP
24. L'extérieur avec signature du fragment d'un moule tarentin. Budapest, Musée des Beaux-Arts r On parle souvent de ce que parmi les maîtres de l'art perse, scythique et romain il faut supposer un grand nombre d'artistes grecs. Il est aussi connu depuis longtemps que dans les ateliers grecs de la mère patrie, surtout à l'époque archaïque, il faut compter avec l'activité des maîtres immigrés, en premier lieu, du Proche-Orient. Mais quant aux rapports des italiotes et de la population locale, la conception a été pendant longtemps unilatérale: on prenait les Grecs pour les porteurs de la civilisation et les peuples non-grecs pour les receveurs, employeurs, dans certains cas imitateurs de cette civilisation, dans le meilleur des cas pour leurs élèves, pour les participants passifs des contacts greco-indigènes. Dès les années vingt du siècle la recherche a commencé à mieux estimer les éléments particulièrement non-grecs de l'art des peuples italiques et elle a pensé y trouver les traits originels de ces arts en comparaison de ceux des villes grecques. Dans les trois dernières décennies l'étude intensive des peuples non-grecs de l'Italie et de leur civilisation, dans laquelle la recherche italienne joue le rôle le plus important, est en train d'établir un nouveau tableau plus nuancé des rapports culturels des Grecs et de la population locale, de leur contact réciproque. 53 La recherche trouve, d'une part, de moins en moins nécessaire de nier le rôle des Grecs dans la formation des traits dits originels des arts italiques. D'autre part il est admis depuis 53 II suffit de mentionner seulement quelques synthèses publiées plus récemment; elles traitent, sous plusieurs aspects et tenant compte de la littérature antérieure aussi, les problèmes de l'histoire politique du IV e siècle, des mouvements historiques qui se trouvent à l'arrière-plan des manifestations culturelles, ceux du rapport de la population grecque et de la population indigène et de la nouvelle situation culturelle développée au milieu du IV e siècle, c'est qu'elles présentent les contextes plus larges dans lesquelles l'interprétation de l'activité et de l'influence des ateliers de terres cuites de Tarente est possible. Il faut mentionner en premier lieu la monographie de D u n b a b i n, T. J.: The Western Greeks. Oxford, 1948 (avec la littérature antérieure), puis les actes des congrès de Taranto tenus, depuis 1961, par année (jusqu'ici 15 volumes, Naples, depuis 1962). Cf. encore Lo Porto: op. cit. (ci-dessus, note 28); Adamesteanu: op. cit. (ci-dessus, note 22), surtout p. 129—215 (cf. aussi in Assimilation et résistance, Trav. du VI e Congr. du FIEC, Paris, 1976. p. 53—61) et une synthèse destinée à un public plus large, d'A g o s t i n o, B.: Il mondo periferico délia Magna Grecia, in Popoli e Civiltà dell' Italia Antica II. Rome, 1974. p. 177—242, 265—271 (avec la littérature récente).