Garas Klára szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 53. (Budapest, 1979)

SZILÁGYI, JEAN GEORGES: ??ATYP

fort connu en Apulie et en Calabre antiques/' 4 dans la forme provenant de l'inscription de Budapest'' 5 aussi bien que dans celle de Plat5r/' G La carte de sa diffusion nous montre avec certitude qu'il est commun en Italie et dans le Nord-Ouest des Balkans/' 7 il ne fait donc partie d'aucune façon de l'onomasti­que grecque de l'Italie méridionale, mais il appartient à la population de l'Italie du Sud-Est parlant la langue'' 8 messapienne/' 5 ' L'écriture FlXctrvq est singulièrement fréquente à Ruvo, mais à cause de la quantité modeste de la matière connue, il n'est pas possible pour le moment d'y attacher beaucoup d'importance. Le génitif nXoLTvooç, à la place de la forme régulière messapienne nXoc.xvqy.c­Platoras se rencontre pour la première fois sur l'inscription de Budapest; il s'explique, suivant la proposition convaincante de De Simone, par ce que l'inscription exécutée dans un atelier grec, en alphabet grec, comporte la ter­minaison du génitif grec correspondant fonctionnellement au messapien. 50 Les problèmes linguistiques relatifs au nom ne touchent pas le fait d'où vient la plus grande importance de la signature: elle est une preuve écrite de ce qu'au IV e siècle à Tarente un maître d'origine messapienne joua un rôle prépondérant artistique et peut-être — comme patron d'atelier — social aussi dans un atelier grec de coroplathie et de céramique. Étant donné que la grande partie des moules tarentins est inédite, comme nous l'avons déjà mentionné, il n'est pas possible de connaître la fréquence de ce phénomène. Il paraît unique dans la matière tarentine publiée, 51 beaucoup d'arguments parlent cependant en faveur de ce que le maître employant la signature de Plator sur un plat de Teano conservé à Berlin fut aussi élevé dans un atelier de Tarente d'où il transmigra en Campanie. 52 44 Whatmough, J., in: Conway-Whatmough-Johnson: Prae-Italic Dialects of Italy (=PID). Cambridge, Mass., 1933. III. p. 37; P a r 1 a n g è 1 i, O.: Studi messapici. Milan, 1960. p. 351 et suiv. 45 PID II, p. 275 et 277; F o r n a r o, A.: Arch. Storico Pugliese 25 (1972) p. 213 — 220; cf. Hesych., s. v. nA.ot.TvQ. 46 PID III, p. 37, sur d'autres variantes et dérivations aussi; Mayer, A.: Die Sprache der Illyrier I. Vienne, 1957. p. 273—274; Untermann, J.: Die venetischen Personennamen. Wiesbaden, 1961. p. 112; Cf. M a r i n, E.: Ziva antika 27 (1977) p. 426— 427. — Sur le rapport des deux variantes, de leur valeur phonétique et de leur ori­gine Haas, O.: Messapische Studien. Heidelberg, 1962. p. 25; P r o s d o c i m i, A.: St. Etr. 34 (1966) p. 457—458; De Simone, C. : in Le genti non greche délia Magna Grecia (Atti del XI Convegno di studi sulla Magna Grecia). Naples, 1972. p. 155—156 et St. Etr. 45 (1977) p. 225—227. Il n'est guère possible d'expliquer la forme à v par un simple grécisme (ainsi S a n t o r o, C: Arch. Storico Pugliese 29, 1976. p. 175). 47 U n t e r m a n n : op. cit. p. 112—113 et Karte 27. 48 Même si nous appelons cette langue illyrienne ou plus prudemment de carac­tère „illyrien"; cf. P u 1 g r a m, E. : The Tongues of Italy. Cambridge Mass., 1958. p. 216; Haas: op. cit. p. 11—13; Harmattá, J.: Acta Antiqua Hung. 15 (1967) p. 232—234; De Simone: op. cit. p. 127—131; P a r 1 a n g è 1 i, O. — S a n t o r o, P., in Popoli e Civiltà dell'Italia Antica VI. Roma, 1978. p. 917—921. 49 Ce qui ne signifie pas naturellement que le nom — même dans le sens tra­ditionnel de la notion non plus — soit d'origine illyrienne; cf. Mayer: op. cit. II. 1959, p. 92. 50 Selon son renseignement en lettre dont je le remercie beaucoup. 51 II est cependant sûr qu'après avoir eu la possibilité de connaître une plus grande partie de la matière, on en trouvera des analogies; cf. par exemple la signa­ture de la matrice de Matera mentionnée sous la note 28. 52 Mingazzini, P.: Arch. Class. 10 (1958) p. 222—223 et, en modifiant de fa­çon convenable sa conception, F o r t i, L.: La ceramica di Gnathia. Naples, 1965. p. 136 et p. 145, note 65; Morel, J. —P.: Céramique à vernis noir du Forum Romain et du Palatin. Paris, 1965. p. 57—58.

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