Garas Klára szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 52. (Budapest, 1979)

KAPOSY, VÉRONIQUE: Maîtres français suivant la voie du néoclassicisme

servée au musée de Béziers (fig. 68). 52 On y trouve une étude de détail, pour le groupe de femmes que l'on voit du côté gauche de notre tableau. Bien que les traits accusés du dessin, ses délicates ombres restent fidèles à la précision froide du tracé typique des dessins du néo-classicisme, les personnages, surtout la mère avec son enfant, rayonnent tout de même d'une vigueur saine et d'une beauté naturelle. Sur le tableau, les personnages sont quelque peu remaniés, mais ils gardent leur plasticité sculpturale, soulignée par Agnes Szigethi dans la des­cription qu'elle donne du tableau. 53 Dans la génération plus jeune du néo-classicisme il convient de mentionner Augustin Félix Fortin (1763—1832), sculpteur, neveu et élève de Félix Lecomte, comblé de commandes en son temps. 54 Ses bustes et statues sont connus, ses bas­reliefs décorent des fontaines et d'importants édifices à des points bien connus de Paris (p. e. Panthéon, Louvre, etc.), 55 mais jusqu'à présent la littérature spé­cialisée ne consacre aucune étude approfondie à son art. En 1783 il obtint le premier prix de l'Académie pour son „Mort ressuscité par l'attouchement des os du prophète Elie". En dehors de la sculpture, il s'occupait aussi de peinture et de dessin et exécuta des lithographies. 56 Il présenta ses bas-reliefs et ses dessins aux Salons entre 1789 et 1824. La feuille présentée en 1975 à Londres, à l'expo­sition French Drawings Neoclassicism de la Heim Gallery 57 ont attiré notre attention à ses dessins. Le dessin bien caractéristique: „Un père met sous la protection de Mars deux fils qui vont combattre" (fig. 74), 58 servait à identifier une de ses oeuvres inconnues dans notre collection française du XVIII e siècle. Dans la collection Esterházy elle figurait comme dessin de Bouchardon, et quand elle fut transférée au Musée des Beaux-Arts, l'attribution erronnée fut élimi­née, et l'oeuvre fut inventoriée comme dessin d'un maître français inconnu, intitulé „L'entrée d'un des Horaces" (fig. 73). 59 En effet, le dessin représente des militaires romains marchant avec des emblèmes de victoire. Plusieurs d'entre eux, retournés en arrière, regardent avec effroi qu'un des soldats, tenant une épée dans sa droite, indique de sa gauche une jeune femme blessée qui tombe dans les bras de ses compagnonnes. Dans cette scène on reconnaît un événement décrit par Tite — Live (I. 26). Le seul survivant au combat entre les triplés ro­mains et les triplés d'Albe, les Horaces et les Curiaces, un des Horaces enfonça 52 S é r u 11 a z, A. — L a c a m b r e, J. — Vilain, J. : op. cit. 113 ; Béziers, Mu­sée des Beaux-Arts, No d'inv. 1113—6525. Groupe de femmes. Pierre noire sur papier gris clair, 428x267 mm. Lugand, J. — Vanderspelden, J. —P. : Béziers, Musée des Beaux-Arts. Catalogue. Tome II. 1960—1976. Béziers, 1976. No 522. — Auparavant, le dessin était dans la collection de J. M. Vien, le Musée de Béziers l'acquit en 1965. — Je présente mes remerciements à M. Jacques Lugand, conservateur du Musée de Béziers pour m'avoir envoyé photos et communiqué les données. 33 S z i g e t h i, A.: Peintures françaises des XVII e et XVIII e siècles. Budapest, 1976. No 41. 54 Thieme, U. — Becker, F.: Allgemeines Lexikon der bildenden Künstler. Bd. XII. Leipzig, 1916. 227—228. 55 Bénézit, E.: Dictionnaire des Peintres, Sculpteurs, Dessinateurs et Gra­veurs. Vol. 4. Paris, 1951, 13. 50 B é r a 1 d i, E. : Les graveurs du XIX e siècle. Vol. VI. Paris, 1887. 149. 57 Spring Exhibition 20 February — 27 March, 1975. No 31. 58 Signé: „Fortin a Parisiis 1788". Figura au Salon de 1789, No 303. 59 No d'inv. 2991, gouache, 201x167 mm. Collection Esterházy (35.34;.

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