Garas Klára szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 52. (Budapest, 1979)

POGÁNY-BALÁS, EDITH: Remarques sur la source antique du David d'Andrea del Castagno a propos de la gravure d'Antonio Lafreri d'apres les Dioscures de Monte-Cavallo

29. Disque en marbre. Londres, British Museum Celle de Ny-Carlsberg n'est toujours pas complétée, et c'est sous cette forme que la montrent le dessin Dosio (i (fig. 25) de 1560—72, ainsi que le dessin de Cambridge (fig. 27). La version Médicis se trouvait dans le même état, ce dont témoigne la gravure de Cavalleriis 7 (et aussi la description dans le catalogue des Offices). 5 Groupe de statues Niobide aux Offices, découvert en 1583 à Rome, transporté à Florence, avec la collection Médicis. M a n s u e 1 i, G.: Galleria degli Uffizi. Le Scul­ture. I. Rome, 1958. p. 121. No 82. Fig. 77: il indique les parties restaurées du pédago­gue (les bras, la jambe gauche, la tête) ,,1'incisione del Cavalleriis dà la statua senza testa ne braccia."; P o u 1 s e n, Fr. : Catalogue of Ancient Sculpture in the Ny Carls­berg Glyptotek. Copenhague, 1951. No 472.: Pédagogue d'un groupe Niobide, marbre, la description dit que la tête, les bras, et quelques autres détails manquent. Fut acquis à Rome, de la famille Salviati. C'est le fragment qui est dessiné dans quelques carnets d'esquisses Renaissance. Il fut trouvé, indique le catalogue, avant le groupe Niobé à Florence. Il y est signalé également que dans l'Antiquité, les pédogogues n'étaient pas éducateurs des enfants, mais des esclaves qui accompagnaient les élèves, et pres­que toujours des barbares. Dans le Lyris de Platon (223a) les pédagogues abordaient leurs élèves avec un ,,accent" barbare. D'ailleurs, les bottes à lacets, en pointe, n'étai­ent portées que par des esclaves. Hübner, P. G.: Der Niobidenpaedagoge. Mittei­lungen des deutschen Archäologischen Instituts. Römische Abteilung. 1911. Abb. IS: sur le pedagogue de Niobide et le jeune homme (Soisson) voir Louvre, No 1339; We­ber, H.: Zur Zeitbestimmung der Florentiner Niobide. Jahrbuch des Deutschen Arc­häologischen Instituts. Berlin, 1960. p. 127. Abb. 3.; R e i n a c h, S. : Répertoire de la Statuaire grecque et romaine. I. Paris, 1906. p. 316; u Hülsen, Chr. : Das Skizzenbuch des Giovannantonio Dosio. im Staatlichen Kupferstichkabinett zu Berlin. Berlin, 1939. No 132: il signale que le dessin de Dosio du pédagogue de Niobide n'était pas fait d'après la statue de Florence, mais d'après l'exemplaire de Ny Carlsberg qui, au début du XVI e siècle, était dans la collection Ciampolini.; Hübner, P. G.: op. cit. 1911, 326 et Hübner, P. G.: Le Statue di Ro­ma. Leipzig, 1912. p. 64. Il est d'avis que le dessin de Dosio, ainsi que le dessin de Cambridge, ne sont pas faits d'après la statue de Florence, mais d'après celle de la collection Ny Carlsberg. 7 G. B. Cavalleriis, Antiquarum Statuarum Urbis Romae 1594. T. 10. représen­te le pédagogue de Niobide dans le jardin Médicis à Rome, avant le complètement. Tous ces dessins et gravures montrent que si, ces années-là. il y avait d'autres exem­plaires encore du pédagogue Niobide, ils étaient connus sans tête et sans bras.

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