Garas Klára szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 52. (Budapest, 1979)

POGÁNY-BALÁS, EDITH: Remarques sur la source antique du David d'Andrea del Castagno a propos de la gravure d'Antonio Lafreri d'apres les Dioscures de Monte-Cavallo

28. Niobide-relief de sarcophage. Wilton House, collection particulière L'inspiration puisée dans l'antique sculpture classique est incontestable dans ce tableau. La question se pose de savoir quel geste avait à l'origine la sculp­ture antique, considérée jusque-là comme modèle, et à l'époque où le peintre devait la voir, et aussi de savoir quand elle devint connue pendant la Renais­sance. Depuis le milieu du XVI e siècle, on connaît plusieurs variantes de ce qu'on appelle Niobide-pédagogue. 5 La version citée comme modèle se trouve main­tenant aux Offices de Florence où elle fut transférée de la collection Médicis de Rome (fig. 24). Elle fut trouvée en 1583 à Rome avec le groupe Niobide. Se­lon le témoignage des livres d'esquisses, la figure de pédagogue de la collec­tion Ny Carlsberg (Copenhague) (fig. 26) est connue depuis le milieu du XVI e siècle, mais on suppose aussi qu'elle fut découverte plus tôt. Cette statue anti­que avait-elle peut-être des exemplaires connus dès le milieu du XV e siècle, sans que l'on en dispose de données concrètes. Dans les versions connues, mais qui ne l'étaient pas au XV e siècle, la tête et les bras de la statue manquaient. Londres, Amico Aspertini exécuta des dessins d'après les deux Dioscures, Repr.: B o b e r, Ph. P.: Drawings after the Antique by Amico Aspertini. Londres (Studies of the Warburg Institute, v. 21) 1957. p. 72. fig. 92.; — En sculpture Wilde, J.: Mittei­lungen des Kunsthistorischen Institutes in Florenz, 1932. IV. p. 58. découvre l'utili­sation, comme modèle, des Dioscures du Monte-Cavallo par Donatello, dans un des soldats du relief „Crucifixion" à Florence; En peinture, cette statue servit de modèle, dans le geste, et dans la reproduction de la figure humaine nue, à la série de fresques de Masolino (Rome, San Clémente) pour le sgherro dans la scène représentant la dé­capitation de l'impératrice (P o g á n y - B a 1 á s, E. : Le carton de guerre de Michel­Ange, in Művészettörténeti Értesítő. 1975. No 3. fig. 74), et aussi dans la fresque de Masolino au baptistère de Castiglione Olona, pour le „sgherro" dans la décapitation de Saint Jean Baptiste, et pour le nu, tournant le dos, dans le Baptême: Pogány­Bálás, E. : Problems on Mantegna's Destroyed Fresco in Rome, Representing the Baptism of Christ. Acta Históriáé Artium. XVIII. Budapest, 1972. Fasc. 1—2. Fig. 2. Là, du point de vue du sens, le personnage, le mouvement et le geste apparaissent de façon ,,invert".

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