Kaposy Veronika szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 44. (Budapest, 1975)

POGÁNY-BALÁS, EDITH: Quelques remarques sur l'histoire des motifs a propos de gravures de Raimondi et d'Episcopius: «Léda de Cesi» et les Léda de Léonard

32. Andrea Riccio: Enfant avec oie. Vienne, Kunsthistorisches Museum. correspondance complète avec la pose particulière et caractéristique des jambes sur le dessin de Michel Ange. Nous voyons donc que ces trois statues — qui, dans la description d'Aldrovandi faite en 1550, formaient, comme pendants, un groupe dans la collection Cesi — donnaient, en 1504, avant la fondation de la collection, des impulsions à des oeuvres représentant Léda. Les premières représentations de Léda apparaissent sur les dessins de Michel­Ange et sur ceux de Léonard dans la période florentine de 1504 et les mêmes des­sins contiennent des détails préparés pour leurs cartons de bataille. Non seulement leurs tableaux destinés à être installés dans la même salle, mais les autres datés de la même période présentent des motifs semblables, lors de l'exécution de Léda ils furent influencés par la statue antique dite Léda et d'autres statues antiques installées à côté. Avant la Léda de Léonard, ce thème mythologique est à peu près inconnu à l'art de la Renaissance (il revient chez Filarete comme petit détail décoratif dans l'encadrement de la porte de bronze à Rome). Les chercheurs étaient intrigués par la question de savoir pourquoi le maître avait choisi précisément Léda comme un de ses thèmes mythologiques si peu nombreux. Clark et Heydenreich trouvent la réponse dans l'interprétation allégorico-symbolique de ce mythe. 14 La question se pose si, à côté de la statue antique, servant de source pour la forme, le thème de Léda fournissait quelqu'impuîsion littéraire. La liste des livres de Léonard, con­C lark, K: op. cit. 20. ; H e y d c n r e i c h, H. : op. cit. (iO.

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