Kaposy Veronika szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 43. (Budapest, 1974)
MOJZER, NICOLAS: La datation de la «Déposition de Croix» du Maître MS
fut disposée derrière Salome afin d'équilibrer le groupe du saint et du bourreau, en contrebalançant ainsi sur l'autre côté du tableau la lourde niasse de paysage qui se détache à peine des personnages. Sa présence ici n'est pas très heureuse, mais caractérise bien la pensée du graveur. C'est par ce geste de «pleurante» de cette figure qu'il a réuni à l'événement le geste de Salome se penchant en dehors de la scène. Veit Stoss a utilisé une tournure similaire dans les figures des deux Marie se tenant sur le côté gauche de la scène du Calvaire du retable de Cracovie. 25 Donc, les fils reconduisant à l'art de Veit Stoss peuvent être là aussi détectés, tout comme sur le tableau de la «Déposition de Croix» (fig. 46). A vrai dire, la gravure ne dénote aucun antécédent schongauerien, mais on en rencontre d'autant plus de détails empruntés à Schongauer sur les autres feuilles du graveur, surtout sur les premières. 26 Plus essentielles sont cette fois les traces diireriennes, à savoir, dans la littérature d'art le graveur a compté avec plus ou moins de droit, pour le disciple de Dürer. Il est cependant frappant que parmi les compositions de ses 22 gravures il n'ya qu'une seule (!) — la «Vierge avec l'Enfant à la fontaine» (L. 2) — qui suit, bien que modifiée, une composition analogue de Dürer, et une autre, le «Couple d'amants» (L. 15), en tant que contre-exemple conscient, encore une autre feuille de Dürer. 27 N'importe dans quelle mesure le L c h r s. M.: op. cit., 1929, et op. oit, 1932— comme je vois a limité la question de l'influence de Stoss seulement au domaine des gravures — tandis que Voss l'a comprise plutôt en générale! la rapportait à l'œuvre sculptural lui-même. C'est en faveur de l'opinion de Voss que plaide l'influence effectivement démontrable cjui rattache l'euvre du Maître MZ en partie au retable de Cracovie, et dans les gravures il a emprunté la tête du roi mort de la feuille de la «Rivalité des princes» (L. 21) à la «Résurrection de Lazare» de Stoss (B. I), à la figure se tenant derrière le Christ. 26 Dans le «Saint Christophe» (L. 3) l'Enfant Jésus, dans l'«Idolâtrie de Salomon» (L. 1) le roi, les figures des feuilles de «Sainte Ursule», de Sainte Marguerite», de la «Sainte Catherine» (L. I 1, 10, 8) et le hallebardier des «Quatre preux» (L. 13) suivent ou compilent des exemples schongaueriens. 27 Un fait jusqu'à présent négligé est que dans l'œuvre du Maître MZ les exemples italiens avaient joué un rôle important. Ce sont en général les modèles schongaueriens et dû reriens que le graveur a amalgamé avec les italiens, en faisant valoir plusieurs fois des compositions et gestes italiens. Un résumé sommaire d'après les exemples de: (L. 1): Rogier — Schongauer — probablement Geertgen — Dürer — Jacopo de'Barbari (L. 2): Dürer —Jacopo de'Barbari (L. 3): Pollaiuölo — Schongauer (L. 4): peut-être Rogier — Dürer, d'après Léonard, Zoan Andrea ou Lucantonio degli Uberti ou autre disciple de Léonard de Vinci (L. 5): Rogier — Stoss — Dürer (L. (i): Schongauer — Xicolet t o da Modena (L. 7): Marcantonio Raimondi — Pollaiuölo — Mantegna (L. 8): Schongauer — Dürer (L. 9): Rogier - Dürer — Israhel van Meekenem - peut-être Geertgen - Bramante et un autre modèle italien (L. 10): Schongauer — Stoss — Dürer) (L. I L) : Schongauer Dürer (L. 12): Dürer — peut-être Stoss (L. 13) : Schongauer — Geertgen — Dürer (L. 14): Dürer (L. 15): Dürer (L. 16): Rogier-Schongauer — Mantegna —probablement un disciple de Geertgen (L. 17): Mantegna ou Lucantonio degli Uberti-Maître LCz — Dürer - Israhel van Meekenem (L. 18) : Ucello — Marcantonio Raimondi — Schongauer — peut-être Rogier — et cassoni italiens! (L. 19): Dürer — Israhel van Meekenem (L. 20): Dürer—probablement Rotticelli