Kaposy Veronika szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 42. (Budapest, 1974)

POGÁNY - BALÁS, EDITH: Observations a propos des tetes de guerriers de Léonard de Vinci et du portrait géant en bronze de Constantin

de Rome, à cette époque encore fort rares, mentionnent dans leurs ouvrages les statues romaines — entre autres la tête de bronze de Constantin. A part cela, le synchronisme de certaines périodes de la vie de Rucellai et de Léonard conduit à des conclusions qui sont susceptibles de répondre à certaines questions et de mettre en lumière les relations de Léonard avec Rucellai, questions sur lesquelles les avis sont partagés. Une des questions est de savoir qui a invité ou envoyé Léonard à Milan, où il s'est établi en 1482. Les explications à ce sujet sont différentes : c'est soit Laurent de Médicis qui l'a envoyé avec la lyre d'argent en forme de crâne de cheval chez Ludovic le More, ainsi que l'écrit Anonimo Gaddiano, et le répète Vasari, ou c'est lui qui s'est offert lui-même par lettre, ou bien si c'est Ludovic qui l'a convoqué pour exécuter le monument Sforza, ainsi que l'explique Sabba Castiglione dans ses Ricordi. Léonard avait plusieurs raisons pour quitter Florence: en 1481 il ne fut pas invité avec les meilleurs peintres florentins pour décorer la chapelle Sixtine, les moines du San Donate à Scopeto ne lui payaient pas pour ses travaux, et la possi­bilité d'exécuter le monument équestre l'a également attiré. Cette question n'est pas encore unanimement résolue. En même temps que son établissement à Milan, Bernardo Rucellai mandé par Laurent de Médicis, est ambassadeur à Milan, et peut-être c'est dans sa compagnie que Léonard arriva dans cette ville. Ce n'est pas le seul moment où Léonard et Bernardo Rucellai séjournaient ensemble à Milan. Bernardo Rucellai était le beau-frère de Laurent de Médicis, sa femme était Nannina de Médicis. Au palais Rucellai qui fut construit pour la famille Rucellai par Léon Battista Alberti, aussi Verrocchio avait travaillé avec plusieurs autres artistes, ainsi c'est par son intermédiaire que Léonard put déjà de bonne heure entrer en contact avec la famille. En 1471 Bernardo Rucellai séjournait à Rome avec Laurent de Médicis et B. Acciajuoli, et c'est d'après ce voyage qu'il écrivit son livre sur les antiquités de Rome. Dans ce livre intitulé «De urbe Roma» Bernardo suivit les traces de son père qui écrivit, en 1450, ses notes sur Rome pour son fils, sous le titre «Zibaldone Quare­simale». 8 Tous deux auteurs énumèrent les statues antiques visibles à Rome; déjà le père décrit les fragments de la statue de bronze près du Latran, le Marc Aurele, la Louve, le groupe de Monte Cavallo avec les dieux fluviaux, ainsi que d'autres statues. Vingt ans plus tard, son Fils Bernardo, guidé par L. B. Alberti, visite la ville de Rome et écrit plus tard son livre. 9 Au même moment que Léonard, Bernardo Riiccllai quitte Florence pour se rendre à Milan, puis après 1485, à Naples en sa qualité d'ambassadeur de Laurent de Médicis. En 1494, il est de nouveau envoyé à Milan, mais déjà comme membre du Comité des Vingt, mandé par le groupe qui, après la chute des Médicis, a pris le pouvoir et auquel appartenait aussi Bernardo Rucellai — pour y remplir des missions diplomatiques. Il fut envoyé à Milan pour qu'en usant de ses connaissances et de son influence, il persuade Ludovic d'utiliser son influence sur le roi de France contre les efforts de restauration de Pierre de Médicis. 10 Plus tard il se rendit à Naples et à Rome afin d'obtenir de Charles VIII 8 R u c e 11 a i, G.: «Il Zibaldone Quaresimale.» èd. A. Perosa, Londres, 1960. — Hü b n e r, G. : Le statue di Roma. Leipzig, 1912, p. 23; — M a r c o t t i, G. : Gio­vanni Rucellai, mercatente e cittadino fiorentino. Archivia délia Società Romana di Storia Patria, IV. vers 1881. pp. 563 — 580 ; - Horn e, H. P. : An account of Rome in 1450. Revue Archéologique, 4 e Série, X. pp 82 — 97. 9 Rucellai, B. : De Urbe Rome. Valentini, R. — Zueohetti; G.: Codice Topografico délia Gitta di Roma. IV. Roma. 1953. 450. Felleg r i n i, G. : L'umanista Bernardo Rucellai (Livorno, 1920); — Gilbert, F. : Bernardo Rucellai, op. cit. 10 G i 1 b e r t, F.: op. cit., p. 107 ; Guiciardini, Storie Florentine, p. I 14, L a n d u c c i, L.: Diario, pp. 102, 107.

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