Kaposy Veronika szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 42. (Budapest, 1974)

POGÁNY - BALÁS, EDITH: Observations a propos des tetes de guerriers de Léonard de Vinci et du portrait géant en bronze de Constantin

31. Détail de la fig. 29. de Turin (fig. 33.), une étude des proportions de la tête humaine et des yeux. C'est une identité parfaite cme montrent clairement non seulement les contours, mais aussi les proportions, les détails, les rides, la disposition des lignes de la structure proportionnelle cmi lient les divers plans. Les deux dessins d'étude de Windsor sont, dans leurs proportions, absolument identiques à celui-ci.

5 Les proportions et les traits de la tête sont les mêmes que sur le dessin de proportions (Turin (fig. 33.) et sur le portrait de Constantin (fig. 32.). Ces dessins qui, dans la conception de la forme, dans les schémas fondamentaux montrent une très petite divergeance, mais diffèrent d'autant plus dans l'expression. L'expression de l'émotion, de la passion, non seulement dans le visage, mais dans tous les gestes, accompagne tout l'oeuvre de Léonard, mais surtout dans les visages. L'expression de la peur, de la consternation, de la dévotion, de la passion qui, dans les dessins de la Bataille d'Anghiari est tellement saisissante, apparaît déjà au début des années 1480, dans les corps aux gestes violents. L'examen du corps réagissant à l'état psychologique, la structure anatomique démontrent sa conception qui a recherché son idéal dans la forme justifiée par la fonction et non dans des modèles antiques. Mais il a retrouvé cette forme justifiée par la fonction dans les statues antiques également. Léonard a adapté les modèles antiques non comme leur imitation, mais comme une solution de la forme; leur origine remontant aux statues antiques est à peine perceptible. 5 M e 11 e r, P. : Physiognomical Theory in Renaissance Heroic Portrait. The Renaissance and Mannerism, II. Princeton, 1963, pp. 53, 69.