Kaposy Veronika szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 41. (Budapest, 1973)

HARASZTI-TAKÁCS, MARIANNE: Quelques problemes des bodegones de Velasquez

rayonnant de beauté dans l'atelier de Vulcan parmi des garçons forgerons couverts de suie. Si dans un épisode du Don Quichotte, Cervantes présente Sancho Panza (Tune manière semblable, en compagnie de pèlerins allemands, 1 " ce n'est, dans le Bacchus, pas nécessairement l'influence de Cervantes qui agit sur Velasquez. 47 c'est plutôt la manifestation de ce sentiment de la vie, ou peut-être de l'esthétique changés que déjà J. Ü. Pinçon avait remarqués. 48 Le peintre se moque du respect humaniste de la mythologie, tout com nie se moque Cervantes des romans de cheva­lerie («Velazquez se burlo de la mitológia como... Cervantes de todos los libros de eaballeria»). Les découvertes scientifique du XVII e siècle, le changement de la conception naturaliste du inonde et sa pénétration dans les jeunes esprits instruits, ainsi que la diffusion en Italie par la révolution picturale déclanchée par le Caravage et par l'intermédiaire des gravures gothiques tardives, grotesquement narratives, ont contribué ensemble à la naissance du nouveau type de tableau de genre, le bode­gón du jeune Velasquez 49 d'une culture humaniste et naturaliste. Les personnages représentés sur les tableaux de Velasquez ne sont pas grotesques ou comiques, ils ne sont ni indécents ni vulgaires. Si sur les toiles plus anciennes, comme sur le «Déjeuner» de Leningrad et les «Musiciens» de Berlin la liaison entre les personnages n'existe pas encore, 00 les tableaux qu'il a peints plus tard — le meilleur exemple en est le «Repas des paysans» de Budapest — sont les représentations tellement parfaites du monde réel et des gens simples qu'ils furent considérés pendant des siècles comme dignes de décorer les appartements royaux, et que -José Bonaparte avait emportés lors de sa fuite affolée. Ces tableaux furent mentionnés par presque tous les touristes qui visitaient Madrid. Us furent décrits au Bucn Retirode Madrid par Palomino, dans son ouvrage écrit entre 1715 et 1724, 51 où il parle amplement 16 (er V antes S a a v e d r a, Miguel: L'ingénieux hidalgo Don Quichotte de la Manche . . . traduit par Louis Viardot. Paris, 1837, II, chap. LIV, p. 563. 4- Cf. H a t z f e 1 d, H.: op. cit., p. 272. 48 1' i n c ó n, ,]. O. : Vida y obras de don Diego Velázquez. Madrid, 1809, p. 83. 49 Nous devons distinguer nous aussi les toiles — sans doute de petit format — héris­sées d'éléments de nature morte qui furent peintes par les Herrera et à leur suite par quel­ques peintres de fleurs et de fruits et que les sources espagnoles des XVI I e et XVIII e siècles disent «bodegoncillo», des compositions à demi-figures de Velasquez, sur lesquelles il représente des personnages à demi-figures, représentés pour la plupart assis autour d'une table chargée des simples objets de la vie quotidienne. 50 Nous sommes d'accord, mais seulement en ce qui concerne ces tableaux, avec l'opinion de S o e h n e r, H. : exposée dans son article; intitulé « Die Herkunft des Bodego­nes des Velazquez», qui a, paru dans le I er tome des Varia Velazquena (pp. 233 et suiv.). 51 «Inclinose a pintar con singularisimo eaprieho y notable genio animales, aves, pescaderias y bodegones con la perfecta imitáción del natural, con bellos paises y figuras; diferencias de comida y bebida; frétas y alhajas pobres y humildes, con tan ta valentía, (lil)ujo y colorido, (pie parecian naturales, alzándose eon esta parte, sin dejar lugar a otro, con que grandjeó grande fama y digna esti macién en sus obras, de las cuales no se nos debe pasar en silencio la pint ura que Hainan del Aguador: el cual es un viejo muy mal vestido y cou un sayo vil y roto que se le descubría el pecho y vientre con las costras y cal­los duros y fuertes, y junto a si tiene un muchacho a qui en da de beber. Y esta ha sido tan eelebracla que se ha eonservado hasta estos tiempos en el Palacio del Buen Retire Otra pintura hizo de dos pobres comiendo en una humilde mesilla en que hay diferen­tes vasos de barro, naranjas, pan y otras cosas, todo observando con diligencia extrana. Remejante a esta es otra de un muchacho mal vestido, con una monterilla en la cabeza, contando dineros sobre una mesa . . . Igual a esta es otra donde se ve un tablero que sirve a mesa, con un alnafe y encima una olla hirviendo y tapada con una escudilla que se ve la lumbre . . . y por guarda de esto un muchacho eon una jarra en la mano y en la cabeza una escofieta, con que représenta con su villanishno traje un sujeto muy ridicule y gracioso. A este tono eran todas las cosas que hacia en aquel tiempo nuestro Velázquez, por difereneiarse de todos y seguir nuevo rumbo; . . .». Op. cit., pp. 144 — 145. 1:1

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