Kaposy Veronika szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 41. (Budapest, 1973)

SZABÓ, NICOLAS: Contribution a la question de la coroplathie béotienne du VIIe siecle av. n. e

d) Cavalier. Musée de Skhimatari. De Tanagra. Non inventorié. Spécimen ressemblant au précédent, mais de qualité plus modeste. La pein­ture est fortement détachée. e) Cavalier. Musée de Skhimatari. De Tanagra. Non inventorié. Cf. la pièce précédente. Il n'est pas impossible que parmi les terres cuites ici énumérées les cavaliers de Skhimatari (v. en premier lieu l'exemplaire «c») puissent, d'après leur modelage et leur peinture, être rattachés à P«atelier des centaures». Trancher cette question est d'autant plus difficile que ces pièces sont essentiellement plus banales que le centaure de Budapest et ses trois analogies, et présentent par conséquent un type d'exécution inoins soignée. Vu le style du modelage et sa qualité, la terre cuite d'Athènes n° 12084 (plus haut «a») est apparentée au groupe n° 3 d'Athènes, mais elle n'est pas exécutée de la même argile que les terres cuites de l'«atelier des centau­res», aussi sa peinture — tout comme la polychromie du char de «Tanagra» (b) — était­elle sans doute différente. Ainsi, dans le cas de ces deux pièces il semble logique de présumer qu'elles aient été les produits d'un autre atelier de coroplathie béotien, mais contemporain à l'«atelier des centaures». Parmi les terres cuites de l'«atelier des centaures» — non comptés la mention faite par Baur de la pièce de Budapest — les spécialistes n'ont traité plus ample­ment que le groupe du centaure d'Athènes; la discussion qui se porte sur le lieu de sa fabrication et sur sa date touche le groupe entier en tant que pars pro toto. L'origine béotienne du groupe du centaure d'Athènes fut reconnue par E. Kunze, et son opinion fut généralement acceptée vu que, faute d'analogies, il n'était possible ni de l'attaquer, ni de la défendre par des arguments convaincants. Ce n'est qu'Ohly qui mit un point d'interrogation après l'attribut «béotien», ce qui indiquait plutôt le caractère de pièce unique de la terre cuite. 11 Les statuettes ici énumérées prouvent incontestablement l'origine béotienne, malgré que — nous le verrons dans ce qui suit — des pièces d'un style et d'une technique en quelque sorte apparentées ont été mises au jour aussi sur l'Agora d'Athènes. 1- Quant à leur provenance, un argument encore plus satisfaisant que les données relatives aux sites des statuettes, figurant sur la deuxième liste, est la manière de l'ornementation à stries de vernis visible sur la chèvre du groupe d'Athènes et sur le centaure de Colombie. 13 Malheureusement nous ignorons la provenance des quatre pièces de l'«atelier des centaures», ainsi pour le moment il ne nous est pas permis de poser la question de savoir où l'atelier devait fonctionner en Béotie. Les cavaliers de Tanagra du Musée de Skhimatari ne nous fournissent pas de points de repère, même le problème se complique par le fait déjà mentionné que le groupe n° 12084 du Musée National d'Athènes provenant soi-disant de Tanagra, diffère quant à sa matière essentiellement des autres. C'est encore E. Kunze qui a constaté que le style du groupe du centaure d'Athènes est tellement proche de celui du petit bronze géométrique de New York, représentant un centaure et un lapithe et provenant d'OTympie, qu'il nous oblige de dater la terre cuite béotienne également du VIII e siècle av. n. è. 14 A notre con­11 Kunze, E.: loc. cit.; O h ly, 1).: AM 6(5 (1941), p. 14. Y. la note 22. 13 C'est particulièrement l'ornementation de la tête de la chèvre qui est proche de quelques-uns des «animaux à vernis» datables du début du VI e siècle av. n. è. Cf. par ex. : S e h e f old, K. : Meisterwerke griechischer Kunst. Basel, 19(50, pp. 182-3, 111, n 194: Bélier en terre cuite. 11 K u n z e, E.: op. cit., p. 144; Cf. H a m p e, K.: Frühe griechische Sagenbilder in Böotien. Athen, 1936, p. 32, n° 3a et note 11: sur la datation par Kunze du groupe de New York.

Next

/
Thumbnails
Contents